La saison 2018 de F1 débute ce week-end à Melbourne : découvrez les principales nouveautés

La saison 2018 de F1 débute ce week-end à Melbourne : découvrez les principales nouveautés
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

2017 a vu le Britannique Lewis Hamilton coiffer la couronne mondiale devant l’Allemand Sebastian Vettel, parfois trop nerveux. 2018 s’annonce comme la revanche de ce duel épique, avec un enjeu supplémentaire…

…les deux hommes peuvent désormais égaler les cinq titres mondiaux de l’Argentin Juan Manuel Fangio. Reste à voir si leurs coéquipiers finlandais Valtteri Bottas et Kimi Räikkönen ainsi que les Red Bull sauront jouer les arbitres plus souvent cette saison.

Derrière les trois « top teams », Force India sera-t-elle capable de conserver sa place de quatrième constructeur pour une troisième année consécutive ? McLaren (avec le Belge Stoffel Vandoorne) retrouvera-t-elle de sa splendeur avec Renault comme motoriste ? Toro Rosso s’accommodera-t-elle de son nouveau moteur Honda, qui semble enfin en progression ?

Telles sont les questions auxquelles répondra la 69e édition du Championnat du monde de Formule 1 qui débute dimanche à Melbourne, en Australie, par le premier des 21 Grand Prix. Comme d’habitude, c’est la RTBF qui dispose des droits de retransmission. Ce dimanche 25 mars, la course sera retransmise dès 6h35 sur La Deux (rediffusion à 13h35).

Ce qu’il faut savoir

Des nouveautés vont aussi émailler la saison de F1 reprise depuis janvier 2017 par le groupe américain Liberty Media. La saison va se jouer à des vitesses encore plus élevées que l’an dernier quand des monoplaces plus larges, plus basses et plus performantes avaient permis d’améliorer le record du tour en course sur dix circuits.

Pirelli inaugure en effet le pneu le plus tendre et donc le plus rapide jamais utilisé : l’hyper-tendre rose, qui a permis à Vettel de pulvériser le record du circuit de Barcelone lors des essais de pré-saison (1:17.182 contre 1:18.339 pour le Brésilien Felipe Massa en 2008).

Du côté des monoplaces, il faudra s’habituer au halo, le système de protection frontale du cockpit rendu obligatoire par la Fédération internationale de l’automobile. Le dispositif, censé protéger la tête des pilotes en cas de choc avec un objet propulsé dans les airs, ne fait l’unanimité ni sur le paddock ni chez les fans. En cause: l’aspect peu esthétique de cette structure de titane en forme de bréchet.

Autre évolution visible, les F1 perdent une grande partie des appendices aérodynamiques (aileron de requin, T-wing…) qui ornaient leur capot arrière, désormais interdits. Mais le changement réglementaire le plus important est invisible : les écuries sont désormais limitées à trois moteurs par monoplace et par saison, contre quatre l’an dernier. La fiabilité sera plus que jamais cruciale, à défaut de quoi les pénalités fleuriront sur les grilles de départ.

Le lancement d’un service de télévision à la demande ou des horaires de départ modifiés pour permettre aux diffuseurs de mettre en valeur la grille de départ, sa tension et ses invités de marque seront d’application pour 2018.

La F1 met aussi un terme cette année à la tradition des « grid girls«  (les hôtesses présentes sur la grille de départ), qui « ne correspond pas aux valeurs défendues par la marque et est clairement en contradiction avec les normes sociétales actuelles », explique-t-elle. Elles seront remplacées par de jeunes aspirants pilotes.

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