L’UER vient d’annoncer qu’il n’y aurait pas de représentant russe à Turin, en mai prochain.
L’annonce survient après une journée un peu folle où plusieurs diffuseurs publics avaient rejoint l’Ukraine dans sa demande de disqualifier la Russie du 66e Concours Eurovision de la chanson.
D’abord suivie par la Suède (SVT), les Pays-Bas (AVROTOS), la Norvège (NRK) et le Danemark (DR) avaient également demandé à l’UER (Union européenne de radiotélévision) de revoir sa copie concernant la participation russe. De leur côté, la Finlande (YLE) et l’Estonie (ETV) menaçaient de ne pas venir à Turin si la Russie était présente.
En fin d’après-midi, sous la pression, l’UER a décidé de ne pas autoriser la Russie à prendre part à la compétition. Dans son communiqué, l’organisation rappelle qu’«elle reste déterminée à protéger les valeurs d’une compétition culturelle qui promeut les échanges et la compréhension internationale, rassemble les publics, célèbre la diversité à travers la musique et unit l’Europe sur une même scène.»
«Cette décision reflète la crainte que, à la lumière de la crise sans précédent en Ukraine, l’inclusion d’une candidature russe dans le concours de cette année ne jette le discrédit sur la compétition. Avant de prendre cette décision, l’UER a pris le temps de consulter largement ses membres», conclut-elle, tout en insistant sur le caractère apolitique de l’Union.
La Russie avait déjà fait l’impasse sur l’Eurovision en 2017, à Kiev, l’Ukraine n’ayant pas délivré de visas pour la délégation et les ressortissants russes.
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