La mer Adriatique, un sanctuaire pour la biodiversité
Dès ce lundi à 19h, Arte entame une série documentaire en six épisodes consacrée à cette vaste étendue.
De l’Italie à l’Albanie, Arte nous emmène chaque jour de la semaine, le long des côtes de l’Adriatique. Sur le littoral italien, entre Trieste et Comacchio, la réserve marine assiste au retour de nombreuses espèces. Entre ces deux villes, Venise tente de limiter le tourisme. Le delta du Pô, lui, abrite une importante population de flamants roses.
Entre le village slovène d’Izola et la municipalité croate de Primosten, les eaux de l’Adriatique sont prisées par les amateurs de voile. De Ravenne à Vasto, la côte italienne est ponctuée de stations balnéaires et de paysages de montagne. Avec ses 15 km de plage, Rimini accueille d’impressionnantes tortues de mer. En Croatie, la côte entre Split et Dubrovnik est réputée pour ses cités médiévales et ses îles. L’archipel de Lastovo attire biologistes et plongeurs, tandis que les massifs rocheux qui entourent la vieille ville d’Omis séduisent les mordus d’escalade.
Entre l’éperon et le talon de la botte italienne, l’Adriatique abrite les îles Tremiti, au cœur de la réserve marine du parc Gargano. Plus au sud s’étirent les plages du lac Varano, qu’une biologiste étudie depuis vingt-cinq ans. Cette dernière a fait une découverte inquiétante : des crabes bleus qui dévorent les poissons locaux.
Depuis Kotor, au Monténégro, à la péninsule de Karaburun, en Albanie, la côte rocheuse laisse place aux lagunes et plages de sable. L’eau et le sel ont rongé la roche pour créer l’une des baies les plus impressionnantes du littoral : les bouches de Kotor, souvent comparées à un fjord.
Cet article est paru dans le Télépro du 11/7/2024
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