«La Fête des mères» : le film qui explore la maternité et ses mille facettes

Audrey Fleurot et Gustave Kervern © RTBF

Ce lundi à 20h35, La Une propose de découvrir ce film-choral français inédit.

Il y a la journaliste qui a fait des enfants, mais leur préfère les plateaux télé (Clotilde Courau). La Présidente de la République débordée et en plein baby blues (Audrey Fleurot). Le fils pot de colle (Vincent Dedienne) qui ne lâche pas sa mère actrice (Nicole Garcia). La prof qui refuse la maternité…

Elles sont bienveillantes, fragiles, bouleversantes, maladroites, possessives… Avec un casting de premier choix, ce film choral de Marie-Castille Mention-Schaar célèbre les mamans, sans les angéliser, et les déculpabilise.

La cinéaste brode une comédie sur l’art d’être mère et les relations qu’on entretient avec la sienne. «Je ne mets pas du tout sur un piédestal cette fonction reproductrice. Je trouve que par son statut, la mère a un énorme pouvoir. Tout pouvoir peut être dommageable, toxique et destructeur. Je voulais aborder cette thématique. Très sincèrement, je ne sais pas ce que veut dire « l’instinct maternel ». Je crois qu’on découvre son lien maternel au moment où on a un enfant.»

Lors de la sortie du film en 2018, Audrey Fleurot a avoué qu’elle avait essuyé un gros baby blues (comme son personnage) lors de la naissance de son fils. «Comme j’avais tourné deux films durant ma grossesse, je n’ai pas eu le temps de me regarder le ventre et de me préparer. Soudain, une vie a été entre mes mains. Cela m’a terriblement angoissée», se souvient-elle. 

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