Un show à voir ce samedi à 21h05 sur France 2.
D’Oum Kalthoum à Fairouz, ultime diva encore en vie à 85 ans, la chanson arabe a ses voix d’or. Fin juin, dans les luxueux décors de l’hôtel Selman à Marrakech, la relève de la scène méditerranéenne s’est succédé pour cette fête de la musique orientale. Sous les regards d’André Manoukian et Laury Thilleman, la Marocaine Manal (27 ans) a chanté à domicile. Elle fait rimer pop urbaine et féminisme. En 2015, son premier tube en arabe, «Denia», lui a valu d’être couronnée Meilleure artiste féminine d’Afrique du Nord aux Africa Music Awards. Depuis, la popstar enchaîne les succès et les albums.
«Ma musique suit mon évolution personnelle. « Denia », une ballade mélancolique, a été composée après la mort de mon papa. J’ai choisi plus tard le rap pour évoquer les agressions sexuelles dans « Taj ». J’adapte mon style à la thématique abordée», explique Manal. Cet été, elle a rendu hommage au monde rural avec «Call Me».
Les téléspectateurs découvriront aussi l’Égyptien Abu, auteur de «3 Daqat» (trois battements de cœur). Depuis l’hiver 2017, ce titre a totalisé 628 millions de vues, devenant un tube panarabe. Au son d’une musique entraînante, il raconte un coup de foudre sur une plage d’El Gouna entre une jeune fille et un promeneur. «Une chanson romantique et simple à la fois qui a touché les gens au cœur, quelles que soient leurs origines», confie Abu.
Cet article est paru dans le Télépro du 2/9/2021
