Ce soir, RTL-TVi propose un document exceptionnel qui retrace toute l’enquête de l’affaire Dutroux. Il y a 20 ans, disparaissaient Julie Lejeune et Melissa Russo.
C’est une des plus sombres périodes de l’histoire de notre pays. En 1996, l’affaire Dutroux éclatait en plein mois d’août, juste après l’enlèvement de Laetita Delhez. Dans un documentaire de la série de VTM, «De Kroongetuigen» (une sorte de «Faites entrer l’accusé», version flamande), tous les éléments de l’enquête sont reconstitués, avec des comédiens bien sûr et des témoignages de ‘vrais’ membres de la police judiciaire, des enquêteurs ou des avocats. Le but n’est pas de refaire l’enquête mais de mieux comprendre l’histoire, vue de l’intérieur.
Le docu-fiction démarre sur le fameux pont d’autoroute où «quasi toute la Belgique» a cru y voir les petites Julie et Melissa faire signe aux voitures. Un événement qui fait partie de l’inconscient collectif puisque l’enquête a démontré que les fillettes ne sont jamais arrivées jusque-là. Elles ont disparu 300 mètres avant le pont…
Pendant près d’une heure et demie, toute l’histoire sera racontée avec des reconstitutions de lieux (la cache de Marcinelle), les enquêtes, les faits. Le tout complété par des réactions et des éclairages, 20 ans plus tard des magistrats et des enquêteurs. Comme Michel Demoulin qui a été chargé d’interroger Marc Dutroux et qui raconte comment le pédophile manipulait tout le monde et que parfois, il devait prendre l’air pendant l’interrogatoire pour ronger son frein.
Par ce document, présenté par Georges Huercano et Julie Denayer, RTL lance les ‘commémorations’ de l’affaire Dutroux sur son antenne.
D’autres reportages et émissions sont prévues dans les prochains mois, mais la chaîne se veut discrète, histoire que la concurrence ne vienne pas lui couper l’herbe sous le pied.
Au-delà de l’affaire en elle-même, cette période a marqué toute la population en Belgique. Il y a inéluctablement un «avant» et un «après» Dutroux.
Très jeune à l’époque, Julie Denayer confesse qu’adolescente, elle ne pouvait plus sortir comme elle voulait et que ses parents hésitaient à la laisser partir seule. C’est la fin d’une certaine l’insouciance…
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici