«La Dégustation» : 2 questions à Isabelle Carré
Un film à découvrir ce dimanche à 21h10 sur France 2.
Divorcé du genre bourru, Jacques tient une petite cave à vins au bord de la faillite. Hortense, engagée dans l’associatif et déterminée à ne pas finir vieille fille, entre un jour dans sa boutique et s’inscrit à un atelier dégustation…
Une comédie d’Ivan Calbérac, adaptée de la pièce éponyme du même auteur. Avec Bernard Campan et Isabelle Carré.
Qu’est-ce qui vous a séduite dans l’univers d’Ivan Calbérac ?
Tout ce pourquoi j’ai aimé «La Dégustation» : l’originalité jamais mièvre de ses histoires, la tendresse qu’il a pour ses personnages et son humour, qu’il pousse parfois loin, mais jamais dans la noirceur ou dans l’amertume. Rien ne grince chez Ivan. Même si ce qu’il raconte est fort, tout est dit avec douceur. Son écriture est simple, intelligente. Et puis j’aime qu’il mette souvent en scène des êtres solitaires ou blessés par la vie.
L’affinité avec votre personnage a-t-elle été immédiate ?
Ah oui ! C’est un personnage comme je les aime :Hortense offre une infinité de nuances de jeu. Elle est bavarde, enjouée et excentrique, mais en même temps, paradoxalement, elle est «encombrée» et assez «verrouillée». Comme elle est volubile et qu’elle distribue ses sourires avec générosité, elle donne l’impression de se livrer beaucoup, mais en réalité, elle est très secrète et timide. Sauf quand elle boit un petit coup. Elle m’a rappelé la fille que j’étais au sortir de l’adolescence, en apparence assez intrépide, mais plutôt cadenassée…
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