La saga de France 4 rebondit dans le PAF. Le Ministre français de la Culture semble vouloir faire marche arrière.
Fermera, fermera pas ? C’est la question qu’on se pose en France, au sujet de France 4. La chaîne publique était condamnée par la réforme de l’Audiovisuel français qui devait être votée le 31 mars dernier, sur l’autel des économies. La date avait même déjà été arrêtée, c’était le 9 août 2020.
Mais ça c’était avant ! Avant la crise du coronavirus… En effet, la chaîne s’est faite remarquée grâce à sa programmation éducative durant cette période de confinement (TV scolaire, magazines de vulgarisation scientifique, éveil,…). Le Ministre de la Culture Franck Riester en arrive même à dire que «les contenus éducatifs sont essentiels à l’audiovisuel public (…) Nous devons assurer qu’à l’avenir, des contenus jeunesses puissent continuer à exister en linéaire».
Voilà qui tranche avec le discours d’avant la crise, où on demandait à France Télévisions de sabrer dans les budgets et de suivre l’exemple du Royaume-Uni qui a relégué sa chaîne jeunes(se), BBC THREE, sur le digital. C’était l’avenir de France 4 après l’été. Il semblerait qu’un rétropédalage soit en cours.
Le Ministre a demandé à Delphine Ernotte (PDG de France Télé) de plancher sur un pacte d’engagement sur l’éducation et la jeunesse et d’étudier la possibilité de présenter une grille de programmes de contenus éducatifs. «Ce n’est plus le France 4 d’hier qui doit exister, mais cet outil ludo-éducatif dont on a vu combien il était utile pendant cette période de confinement», précise encore un député français au Figaro.
Emmanuel Marcon avait décidé que les grosses réformes de ce printemps en France, que ce soit sur les pensions ou l’audiovisuel, étaient reportées sine die. France 4 pourrait tirer sa carte du jeu. Par contre, rien au sujet de France Ô qui devrait bien fermer en août, comme prévu initialement.
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