Deux premiers films mènent la danse de cette 11e cérémonie des Magritte du Cinéma, à vivre ce samedi dès 20h35 sur La Trois.
Avec respectivement douze et dix nominations, «Une vie démente», d’Ann Sirot et Raphaël Balboni, et «Un monde», de Laura Wandel, partent favoris.
Le premier traite de la démence précoce d’une maman qui entraîne son fils et sa belle-fille trentenaires dans son sillage. Le second ne quitte pas d’une semelle une fillette témoin du harcèlement de son frère à l’école.
Héroïnes d’«Une vie démente», Jo Deseure et Lucie Debay concourent dans la catégorie Meilleure actrice, aux côtés de deux habituées, Lubna Azabal (déjà couronnée de trois Magritte) pour «Adam», de Maryam Touzani, et Virginie Efira, en lice pour «Adieu les cons», d’Albert Dupontel.
Du côté des acteurs, Jean Le Peltier («Une vie démente») affronte Arieh Worthalter, en piste pour «Serre-moi fort», de Mathieu Amalric, Bouli Lanners pour «Cette musique ne joue pour personne» et Jérémie Rénier, pour «Slalom».
Quant à Fantine Harduin, jeune révélation du film «Adoration» de Fabrice Du Welz, elle est nommée pour le Magritte du Meilleur espoir féminin face à Maya Vanderbeque («Un monde»), Salomé Dewaels («Illusions perdues») et Daphné Patakia («Benedetta»). Découverte par Michael Haneke, la Mouscronnoise de 17 ans confirme son talent en incarnant ici une ado schizophrène en cavale.
