«La Caviar Connection» : dérives en Azerbaïdjan

La journaliste azerbaïdjanaise Khadija Ismayilova est dans le collimateur du pouvoir © LightRocket via Getty Images

Avec «La Caviar Connection», François Mazure revient en deux épisodes (ce vendredi 22.05 et 23.10 sur Tipik) sur la situation des droits de l’homme au sein des régimes autoritaires du pourtour de la mer Caspienne.

À travers l’incroyable histoire de la journaliste d’investigation azerbaïdjanaise Khadija Ismayilova, le premier épisode raconte à la manière d’un thriller le destin de la courageuse reporter emprisonnée pour ses révélations sur la corruption du régime, et sur l’accaparement des richesses du pays par le Président. Cet épisode retrace aussi l’ascension des dictateurs d’Asie centrale et du Caucase après la chute de l’Union soviétique, et leur folie des grandeurs.

Dans le second épisode, le polar devient de plus en plus sombre. Nous découvrons l’histoire d’Emin Huseynov, un défenseur des droits de l’homme azerbaïdjanais qui s’est déguisé pour s’enfuir et obtenir l’asile en Suisse. De là, il enquête sur la fortune cachée en Europe par la famille au pouvoir en Azerbaïdjan.

Puis aux côtés d’Arif Mammadov, ancien ambassadeur d’Azerbaïdjan auprès de l’Union européenne devenu lanceur d’alerte, nous découvrons un immense scandale de corruption au sein des institutions démocratiques occidentales. Mallettes de cash, transferts via des sociétés offshore, montres en or… Le régime d’Azerbaïdjan a versé des millions à des politiciens européens. Grâce au combat des journalistes et dissidents, la lumière est faite sur ces agissements. Mais dans les pays de la mer Caspienne, la répression continue…

Cet article est paru dans le Télépro du 29/8/2024

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