La Belle et la Bête prennent vie !
Ce jeudi soir, l’adaptation «en vrai» du dessin animé de Disney «La Belle et la Bête» s’invite sur RTL-TVI. Un conte pour enfants que les adultes apprécieront tout autant.
«L’histoire éternelle…» Rien que cette phrase mélodieuse replonge les plus romantiques d’entre nous dans la nostalgie du dessin animé de 1991. Celui-ci, trentième des «Classiques Disney», avait rencontré un succès retentissant au box-office mondial, remportant plusieurs Oscars et Golden Globes. Les nombreuses chansons qui distillent une partie des dialogues ont concouru à ce triomphe planétaire. Et le film, produit en 2017 avec Emma Watson en tête d’affiche, et ses prises de vues réelles rééditent la performance !
On prend les mêmes…
Cette nouvelle version propose un prologue pour introduire l’histoire de la Bête. Un «Il était une fois» comme le dessin-animé vingt-six ans plus tôt. Le résultat nous offre quasiment un copier-coller de son prédécesseur. Ainsi, le charme du conte original est conservé. Dialogues, chansons, scènes… Rien ne risque de déstabiliser les spectateurs de la mouture animée. La génération qui a grandi avec ce Disney incontournable peut se réjouir de retrouver l’ensemble des personnages dans une version «live action» aux décors et aux effets spéciaux spectaculaires, et, à son tour, faire découvrir cette histoire féerique à ses chérubins.
… et on change !
La version 2017 dure près d’une demi-heure de plus que le dessin animé. Cette différence s’explique par l’apparition de nouvelles scènes, inexistantes dans ce dernier, telles que l’histoire de l’enchanteresse ou celle sur le passé de Belle et de sa famille. Disney justifie ces ajouts par un souci de modernisation et une volonté d’expliquer un récit dont on ne possédait pas tous les éléments.
Une polémique mondiale
Avant la sortie du film, une annonce faite par le réalisateur Bill Condon dans le magazine britannique Attitude avait provoqué de vives protestations. Celui-ci expliquait que le personnage de LeFou, fidèle acolyte du méchant Gaston et joué par Josh Gad, était «ouvertement gay», une première dans un long métrage Disney. Certains esprits se sont alors échauffés, à l’image de ce député russe qui réclamait l’interdiction du film pour «propagande homosexuelle». Le film est bien sorti en Russie, mais… interdit aux moins de 16 ans ! La Malaisie, elle, a d’abord voulu censurer l’œuvre, avant de faire machine arrière. Quant au Koweït, il retira purement et simplement le film des salles après quatre jours d’exploitation.
Recyclons les mythes !
Malgré tout, «La Belle et la Bête» est parvenu à se hisser au sommet du box-office mondial de 2017 en récoltant plus de 1,2 milliard de dollars. Des chiffres qui ont encouragé la firme à produire de nouveaux «live action» comme les récents «Aladdin» et «Le Roi Lion», en mai et juillet derniers. À l’avenir, d’autres productions telles que «La Petite Sirène», «Mulan», «Blanche-Neige et les sept nains» et «Pinocchio» viendront étoffer le catalogue déjà bien rempli de Disney.
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