La Belgique sera présente dans la finale de l’Eurovision grâce au Luxembourg !

Les danseurs de Tali à Malmö. © RTL
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Trois danseurs belges accompagnent Tali dans sa performance scénique.

Outre Lara Fabian, qui fera quelques secondes de sa chanson «Croire» dans les archives de la carte postale du Grand-duché de Luxembourg, d’autres belges seront sur la scène de la Malmö Arena avec la chanteuse Tali.

Ils seront trois danseurs de notre petit royaume à performer sur les cinq qui accompagnent l’artiste, ce samedi soir, à la 4e position sous les couleurs du «Rode Léiw», le deuxième drapeau que les Luxembourgeois sortent pour qu’on ne les confondent pas avec leurs cousins néerlandais…

Il y aura Luana Manuka (25 ans de Vilvorde), Mathilde Eggen (25 ans originaire de Liège et qui vit à Bruxelles) et Salamat Sinaj Tukery (31 ans de Mol).

Leur parcours

Luana connait déjà la chanson et a participé à plusieurs shows télévisés, notamment en Flandre. «Après des études d’éducation physique, je suis partie directement vers la danse. J’ai fait des tableaux sur « The Voice van Vlaanderen » (VTM) et un autre programme sur le music-hall, toujours pour VTM. Sur la VRT, j’ai été finaliste de la version flamande de « The Dancer ». Grâce à cela, j’ai fait pas mal de performances partout en Flandre et aussi en Fédération Wallonie-Bruxelles.» L’Eurovision est arrivé un peu par hasard. «Comme le monde est petit, on se connait tous entre danseurs et le Luxembourg a également pris des danseurs de Belgique.»

Pour Mathilde, la danse n’est pas – actuellement – son métier principal. «Ma famille voulait que je fasse des études, alors, j’ai fait Business international et un Master à HEC. J’ai dû mettre de coté la danse pendant un long moment pour étudier. Après le Covid, j’ai repris tout  doucement, et ça me manquait vraiment», détaille-t-elle. «Là, j’ai un temps plein dans une entreprise, et en plus je danse sur le côté.»

«C’est un bon rythme, mais quand on aime ce qu’on fait et qu’un a une passion on peut y arriver.» Mathilde Eggen fait beaucoup d’auditions et de petites performances qu’elle poste sur Instagram. Elle n’a pas fait de show TV et se retrouve directement à l’Eurovision ! «C’est ma plus grosse télé !» La jeune femme voudrait bien switcher de carrière. «Là je suis arrivé à un stade où je peux prouver le ‘talent’ que j’ai et la force mentale. On le prouve ici à l’Eurovision.», conclut la Liégeoise.

Salamat a été contacté par le les producteurs luxembourgeois pour prendre part.. En Belgique, on l’a vu dans plusieurs show de «The Voice Vlaanderen» sur VTM et d’autres programmes comme Miss Belgium et sur la scène de Tomorrowland.

Une porte sur le monde

Pour tous les trois, l’Eurovision, même pour des danseurs, c’est le summum du show TV avec l’espoir d’ouvrir encore d’autres portes. Même si leurs noms n’apparait pas à l’écran, leur visibilité et leur médiatisation est toujours bonne à prendre. «L’Eurovision était un rêve et un objectif», conclut Luana.

La campagne du retour du Luxembourg à l’Eurovision est un succès, glisse-t-on du coté de chez RTL. L’idée est de mettre en avant l’industrie musicale et artistique luxembourgeoise. La passage en finale de Tali est le point d’orge de toute cette mobilisation pour faire rayonner la culture grand-ducale, à travers le continent.

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