«Kubrick par Kubrick» : le cinéaste talentueux derrière la caméra

Le réalisateur se confie sur son œuvre inclassable © RTBF/Arte Deutschland/Temps noir

Vingt ans après sa mort, un documentaire de Grégory Monro fait parler le cinéaste le plus discret du cinéma. À voir ce vendredi à 20h30 sur La Trois.

Primé aux International Emmy Awards 2021, ce film se nourrit des heures d’entretiens que Stanley Kubrick a accordées au critique de cinéma Michel Ciment en près de trois décennies. D’une voix douce, le cinéaste américain y explore chaque aspect de son travail, raconte les moments d’impros en plateau et commente ses obsessions.

Le 7 mars 1999, il s’est éteint, à 70 ans, dans son manoir près de Londres où il vivait reclus depuis longtemps. Il venait de mettre la dernière touche au montage de son treizième film, «Eyes Wide Shut». Ses films, aussi diversifiés que sa personnalité secrète, ont fait couler beaucoup d’encre, divisé les foules et la critique. À chaque long métrage, ce visionnaire changeait son fusil d’épaule, d’«Orange mécanique» à «Barry Lyndon», de «Full Metal Jacket» à «Shining».

«J’ignore ce qui m’a poussé à faire ces films. Mon mécanisme de pensée est complexe à définir, en termes d’histoires à adapter au cinéma. Il y a l’émotion qu’elles procurent. C’est aussi indéfinissable que de savoir pourquoi telle ou telle fille est attirante», confie-t-il. «Il est vrai que j’aime accumuler les infos et les recherches comme un détective en quête d’indices.»

Cet article est paru dans le Télépro du 9/12/2021

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