«Kiri» : les coulisses d’une adoption
À découvrir ce jeudi à 20h35 sur La Une, la touchante minisérie britannique «Kiri» traite d’un sujet sensible, celui de l’adoption, à travers le portrait sans concession d’une assistante sociale.
Son créateur, Jack Thorne, s’est inspiré du métier de sa maman. «Mais elle ne bossait pas au service d’adoption comme mon personnage principal Miriam. Elle se chargeait d’adultes ayant des difficultés d’apprentissage. Les problèmes sont les mêmes : elles sont responsables de personnes vulnérables. J’ai toujours voulu trouver un moyen d’examiner les pressions qui leur sont imposées», confiait-il au Guardian.
Acclamée en Grande-Bretagne lors de sa diffusion en 2019, la série inédite raconte l’histoire d’une petite fille noire, Kiri Akindele (Felicia Mukasa), sur le point d’être adoptée par une famille blanche d’un quartier huppé de Bristol. Avec l’autorisation de cette famille, Miriam permet à la fillette de revoir sans supervision ses grands-parents biologiques. Mais Kiri est kidnappée par son père, un violent dealer…
Très populaire dans son pays, l’actrice de «Happy Valley», Sarah Lancashire (55 ans), se glisse de façon magistrale dans la peau de Miriam, une femme éprouvée par la vie qui démarre ses journées par une lampée de vodka et possède un chien pétomane. Jack Thorne n’a pas hésité à insuffler quelques notes d’humour à ce thriller. Depuis, il a cartonné dans un tout autre registre, avec la série «The Eddy», sur Netflix, qui évolue dans le monde du jazz.
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 18/5/2020
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici