Kelig («Retour à l’instinct primaire») : «Dans la savane, j’étais une proie !»

Kelig a perdu 11 kilos au cours de l'aventure © Henri de Labbey
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

La Bruxelloise Kelig Pinson se met à nu dans «Retour à l’instinct primaire», mardi soir sur ABXplore.

Vingt et un jours, c’est la durée de l’expérience de «Retour à l’instinct primaire», le «docu-réalité» qui cartonne sur ABXplore. En duo avec un autre candidat, la championne d’arts martiaux bruxelloise Kelig Pinson, 35 ans, se retrouve dans le plus simple appareil au cœur de la savane sud-africaine. Ils vont devoir aller au bout d’eux-mêmes pour survivre dans un environnement hostile. Au terme de l’aventure, pas de grosse somme d’argent, mais la satisfaction d’avoir vécu une expérience incroyable.

Pourquoi vous êtes-vous lancée dans cette aventure ?

Je n’ai pas la télé, donc je ne connaissais pas l’émission. C’est la production qui m’a contactée en tant que professionnel des arts martiaux mixtes (MMA). Tel qu’on m’avait présenté le contexte, je n’y avais pas vu quelque chose de vulgaire, ni de honteux. La nudité est uniquement utilisée pour assurer la promotion du programme. Et j’ai eu le feu vert de mon conjoint. Je n’y serais pas allée sans son accord.

Comment vous êtes-vous préparée ?

J’ai marché pieds nus dans Bruxelles, de février à avril 2019. J’ai lu beaucoup de livres sur la survie pour essayer de trouver des plans qui m’aideraient là-bas. Je savais juste que j’irais en Afrique subsaharienne, ce qui m’a donné des indices sur le climat, les plantes et les animaux auxquels je serais confrontée, comme le lion, le buffle, le léopard, l’hyène et le rhinocéros. J’avais donc une petite idée des voisins du quartier. (Rires)

Qu’est-ce qu’on se dit quand on arrive dans la savane ?

On se demande pourquoi il y a tant d’épines par terre ! Je n’ai pas rencontré ça dans les rues de Bruxelles. (Rires) Plus sérieusement, on se dit qu’on est juste la proie de prédateurs, alors qu’en Europe, c’est l’inverse : l’homme est le prédateur des autres. 

Découvrez la suite de cette interview dans le magazine Télépro paru le 17/9/2020

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici