Julien Lieb («Star Academy») : «Je ne suis pas rassuré sur tous les points»

Julien © TF1/Endemol/Sipa/Laurent Vu
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Le chanteur, qui fera partie de la troupe du concert de la «Star Academy», ce samedi soir, sur TF1, sort un nouveau single.

Que va-t-on voir dans le concert de TF1 ?

Sensiblement la même chose que ce que l’on propose sur la tournée. Tout simplement parce que c’est difficile de modifier un tel show hypercarré. Il y a toute la technique derrière, les décors, les lumières et les musiciens. Si on bouge trop de choses, ce sera compliqué pour tout le monde… mais oui, il y aura quelques petits plus, notamment avec des guests et des danseurs aussi. La scène sera plus grande.

Ce sera un best of des primes de la «Star Academy», cet hiver ?

Il y aura plusieurs choses : on va reprendre ce qui a été marquant durant les primes, mais pas tout parce qu’en trois mois, on en a fait des choses. Et pour la nouveauté, il y aura des chansons que nous avons voulu ajouter à la liste, et bien sûr les singles déjà sortis des staracadémicens.

Une chance extraordinaire

La tournée est intense. Est-ce encore plus difficile que les cours de sport du Coach Joe ?

Les cours de Joe, finalement ça redonnait de l’énergie. (Rires) Même si on a accès à nos proches et que l’on peut dormir un peu plus, le rythme est intense, c’est très physique et épuisant.

C’est comme ça que vous imaginiez la tournée ?

Pas du tout ! On savait que les gens seraient au rendez-vous, et on imaginait un truc super cool. Mais à ce point-là… On fait 77 dates en quatre mois, c’est dingue. On a fait tous les Zénith de France et on passe par la Suisse et la Belgique pour finir par Bercy à Paris. C’est une chance extraordinaire.

Et l’engouement du public ?

Quand on a vu que des dates s’ajoutaient tout le temps, on se disait que c’était déjà fou. Et le soir de la finale, on a dit que nous allions faire 77 concerts, on a un peu pété un plomb. En vrai, c’était impossible de s’y attendre.

Un rêve de gosse

Comment vivez-vous cette notoriété fulgurante ?

Plutôt bien. Comme nous avons encore tous la tête dans le guidon, on ne se rend pas encore vraiment compte de ce qui nous arrive parce qu’on a peu de jours de repos, Quand on sort ou qu’on va à la rencontre des fans après les spectacles, là on a une petite idée de ce qui se passe.

Vous étiez déjà un peu dans le monde de la musique avant la «Star Academy», vivez-vous votre rêve ?

Oui… Pour le coup, c’est mon rêve de gosse. Pour le vivre, être sur scène, rencontrer le public et faire des chansons, c’est tout ce que j’espérais.

Si c’était à refaire ?

Je le referais tout pareil…

Le single «Encore une fois», c’est votre histoire ?

Exactement. Je parle d’une séparation avec un être cher après des années difficiles. Je retrouve cette personne, et il y a la peur de la perdre «encore une fois»

C’est différent de ce que vous faisiez dans la «Star Academy»…

Ce single est particulier parce qu’il me dévoile auprès du public. C’est ce que les gens attendaient. Mais c’est un cadeau pour la personne à qui je parle dans le texte. Il y a des choses que l’on va retrouver comme un phrasé plus marqué et un rappel à la musique urbaine. Mais l’énergie que l’on a découverte avec moi à la «Star Academy» et l’urbain seront présents dans la suite de mes projets. Ce ne sera pas très différent de ce premier single, mais ce sera plus rythmé.

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Un album va suivre ?

Tout à fait. Je suis en train d’écrire les titres. On ne sait pas encore si on commence par un EP ou si on va directement faire un album. Clairement, le but est de faire un projet qui va me ressembler.

Pas de repos

Travailler en studio et faire 77 dates de concerts… comment arrivez-vous à goupiller tout dans votre emploi du temps ?

Je suis 5 à 6 fois par semaine sur scène. On n’a que le lundi et le mardi de repos. J’ai fait le choix de faire une croix sur ce repos, et je suis en studio pour écrire ou composer quand je ne suis pas en tournée, ces jours-là. Ce n’est pas facile de le faire, mais c’est excitant de se dire que l’on crée quelque chose et que l’on construit un projet. Ce n’est pas grave…

Cet été, vous serez en concert à Peruwelz (aux Fête de la Sainte Anne, le 28 juin 2024). Se lancer en solo, est-ce que ça vous fait peur ?

J’ai hâte de ça. Je suis tombé amoureux de la scène depuis que j’en fais. Il n’y a pas de la crainte, mais plutôt de l’inconnu. Je ne suis pas rassuré sur tous les points, je ne le cache pas. Comme on n’a pas encore sorti beaucoup de titres, je vais faire des reprises emblématiques et je chanterai mes singles déjà sortis

Comment envisagez-vous la suite de votre carrière ?

Pour l’instant, c’est vrai qu’avec la «Star Academy», je suis suivi par un public très familial, mais c’est la musique que je vais sortir et lui proposer qui va faire ce que je veux être. L’image «Star Academy» va se défaire naturellement après la tournée et quand la prochaine saison va démarrer. Ça ne m’inquiète pas plus que ça. Pour l’instant, je me sens très bien sur la tournée avec toute la troupe des élèves. Après, avec nos projets, on va se démarquer. Je ne suis pas très inquiet par cet «après».

Entretien : Pierre Bertinchamps

L’interview a été réalisée avant les soucis de santé de Julien qui lui ont fait renoncer aux concerts à Bruxelles.

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