Julien Doré : «Panda, un flic cool comme moi»
Diffusée sur RTL tvi dès ce mercredi à 20h25, cette série inédite fait un bien fou ! L’artiste (41 ans) y campe un flic singulier et zen qui désarme les indésirables avec sa répartie très affutée.
Ce héros à l’humour très cool semble créé pour vous !
La série n’était d’abord qu’un pitch. Si je ne l’avais pas accepté, il n’aurait sans doute pas été développé. J’ai trouvé le récit génial car il fait un peu écho à ma vie, à mon éloignement de Paris. Le projet a été développé et s’est avéré passionnant à construire. Producteurs et scénaristes ont été très à l’écoute. Durant les lectures, j’ai proposé des répliques. Et des impros sur le tournage. Ce qui donne ce ton décalé très frais.
Panda cerne vite une personne. Êtes-vous aussi instinctif et observateur ?
Il a un côté animal. Je fonctionne comme ça ! Sur scène, je suis hyper à l’aise. Dans la vie, j’ai tendance à être en recul et à scruter avant de trouver ma place. Pareil dans la nature. Et c’est à partir de ces observations et de mes ressentis que j’opère mes choix.
Vous êtes un acteur autodidacte épatant ! D’où vient ce talent ?
Petit, je voulais tenter une école de théâtre. Ça ne s’est pas fait mais l’envie est restée. Puis, j’ai participé à des films et des séries où j’ai été bien guidé et porté par mes partenaires. Sur «Panda», j’ai notamment pu prendre mes marques grâce à Ophélia Kolb qui joue mon binôme policier. Il y a eu une belle émulation !
La comédie apporte-t-elle la même joie que le chant ?
Sur scène, je ressens cette joie physiquement et émotionnellement, durant deux heures. Sur un tournage, à la fin d’une séquence même très réussie, on dit «Coupez !» et il faut s’interrompre. À chaque prise, on doit rallumer la flamme. Ça apprend la patience et à ne pas perdre le fil. Cela ressemble plus à mes enregistrements en studio ! C’est une succession de frustrations nécessaires pour passer d’un brouillon à un travail de groupe que l’on dévoile quand il est abouti.
Panda est un personnage singulier. Qu’appréciez-vous chez les gens «atypiques» ?
L’intensité ! L’an passé, ma rencontre avec les autistes du «Papotin» m’a bouleversé. Dans ceux que l’on dit différents, j’ai trouvé des points communs souvent plus forts que dans ce que j’ai pu échanger avec des gens dits normaux. Je me suis senti proche des atypiques dans certaines émotions.
Vous préparez une nouvelle tournée pour 2025. Un besoin d’adrénaline ?
Plutôt une envie de passer des moments extraordinaires avec le public. Je souhaite réveiller les bonnes émotions que l’époque ne cesse d’étouffer. Il n’y a pas de nouvel album pour l’instant. On verra. Mon but est surtout de créer un show poétique, époustouflant, encore plus dingue que le précédent ! Afin de donner aux autres, en tant qu’artiste et papa, la possibilité de croire en leurs rêves et à de meilleurs lendemains.
Cet article est paru dans le Télépro du 16/11/2023
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