Julie Taton et Sandrine Dans : Miss Belgique a changé leur vie !

Julie Taton et Sandrine Dans : Miss Belgique a changé leur vie !
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Les deux animatrices de RTL-TVI ont participé à l’élection de Miss Belgique. Un passage qui leur a ouvert bien grand les portes de la télé.

Si pour Julie Taton, tout le monde a encore en tête son couronnement en 2003, pour Sandrine Dans, l’étiquette lui colle moins à la peau. Pourtant la Bruxelloise a terminé troisième Dauphine de Sandrine Corman, en 1997. Leur passage à Miss Belgique a fait basculer leur destin.

Julie Taton était hôtesse pour les actions marketing de l’antenne namuroise de Radio Contact. À l’époque, le directeur de la station, Eric Adelbrecht, la pousse à se présenter aux sélections. «Je ne rêvais pas de devenir Miss quand j’étais petite, mais je me souviens de quelques élections, avec les belles robes», raconte-t-elle. «Et en grandissant, on change d’avis, et la vie a fait qu’on me l’a proposé… et je me suis prise au jeu.»

Sandrine Dans est plus catégorique. «Non, ça ne fait plus rêver ! L’année de l’élection de Julie Taton a été une des dernières qui avait encore ce prestige, où l’argent n’intervenait pas», regrette l’animatrice. «C’est devenu très marketing, et je crois que ce n’est que mon avis. Les candidates doivent amener des sponsors et un certain montant. Ça a faussé le concours. Et niveau visibilité, je serais incapable de donner le nom des trois dernières miss

Pour le côté kitsch, le côté fun ou parce que ce type de cérémonie a toujours des adeptes, AB3 réalise tout de même un joli score, à sa hauteur, avec l’élection de Miss Belgique, mais bien loin des 800.000 téléspectateurs des années dorées .

Pierre Bertinchamps

Retrouvez notre dossier complet Miss Belgique cette semaine dans le magazine Télépro

Sans Miss Belgique, les choses auraient été tout autre pour Julie. «Je suis consciente que c’est grâce à cette élection que j’ai ma vie d’aujourd’hui. C’était une vitrine extraordinaire et un écolage puissant. On était directement dans le bain avec les équipes de RTL. On a dû apprendre à s’exprimer devant une caméra, travailler la confiance en soi. Franchement, je n’aurais pas osé frapper aux portes de RTL, sans ce coup de pouce

Marketing et argent

Sandrine Dans non plus ne se voyait pas à la télé, avant de participer à Miss Belgique 1997. «Je me destinais à être kiné, j’étais en 2e année, et j’étudiais à ce moment-là. Je n’ai pas été élue Miss Belgique, mais c’est Eddy De Wilde, le directeur de l’époque à RTL, qui m’a donné sa carte, je n’avais pas rappelé… Et  c’est la chaîne qui m’a contactée pour faire le casting de « Clip Party » où il y avait aussi Sandrine Corman, Bérénice et Sabrina Jacobs. Ça s’est enchaîné comme ça.» 

Passé sur Star TV, puis AB3, aujourd’hui, la cérémonie fait-elle toujours rêver les jeunes filles ? «Je ne sais pas si ça fait encore rêver, c’est aux jeunes d’aujourd’hui de répondre», précise Julie Taton. «J’ai l’impression que beaucoup moins qu’avant. À l’époque, il y a avait tout une magie autour, déjà par la diffusion sur RTL, et le show. »

Sandrine Dans est plus catégorique. «Non, ça ne fait plus rêver ! L’année de l’élection de Julie Taton a été une des dernières qui avait encore ce prestige, où l’argent n’intervenait pas», regrette l’animatrice. «C’est devenu très marketing, et je crois que ce n’est que mon avis. Les candidates doivent amener des sponsors et un certain montant. Ça a faussé le concours. Et niveau visibilité, je serais incapable de donner le nom des trois dernières miss

Pour le côté kitsch, le côté fun ou parce que ce type de cérémonie a toujours des adeptes, AB3 réalise tout de même un joli score, à sa hauteur, avec l’élection de Miss Belgique, mais bien loin des 800.000 téléspectateurs des années dorées .

Pierre Bertinchamps

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