Julie de Bona : «J’espère que ça va continuer !» (interview)

Julie de Bona : «J'espère que ça va continuer !» (interview)
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Au Festival de Monte-Carlo, notre journaliste a rencontré la charmante héroïne de la saga «Innocente» (La Une et France 3).

On l’avait découverte avec le rôle de Christine dans «Une famille formidable». Elle avait ensuite crevé l’écran sous les traits de Wanda, la prostituée repentie de «La Smala s’en mêle».

Mais 2016 semble être l’année de Julie de Bona. Après la série de TF1 «Le Secret d’Elise» et le téléfilm à succès de France 3 «Qui sème l’amour…», elle se retrouve en tête d’affiche d’«Innocente», un passionnant thriller policier en six épisodes.

Rencontre avec une comédienne au sourire et à l’enthousiasme communicatifs…

On vous a d’abord connue avec le rôle de Christine dans «Une famille formidable». Or, dans «Innocente», vous retrouvez Bernard Le Coq. Quel effet cela lui a-t-il fait de vous retrouver, mais cette fois-ci en tant qu’héroïne principale?

Il était fier et hyper heureux pour moi, Bernard – Bernardo, je l’appelle comme ça. On se connaît depuis douze ans, c’est mon papa de tournage… Et je le retrouve d’ailleurs bientôt sur «Une famille formidable». Ils m’ont écrit un petit quelque chose. C’est vraiment une petite apparition, mais je me dis que c’est chouette d’aller faire un clin d’œil. Pour le public, surtout !

Entretien : Patrick Loubatière (depuis le Festival de Monte-Carlo)

Ce samedi 8 octobre dès 20h55, France 3 diffuse les épisodes 3 et 4 (sur 6) d’«Innocente»

Vous jouez beaucoup de rôles de femmes fortes…

C’est une bonne remarque, parce que, même pour «Qui sème l’amour», la fermière que je jouais était hyper forte, c’était presque un rôle d’homme. C’était marrant, d’ailleurs, pour une comédie romantique, parce que les rôles homme et femme étaient inversés, j’ai trouvé ça hyper moderne… Il faut croire que je dégage cela ; et je suis personnellement féministe, j’ai envie de défendre la femme, et les rôles de femmes à la télévision… En revanche, le personnage de Julie dans «Le Secret d’Elise» était fragile. Et là aussi, dans le premier épisode d’«Innocente», elle est très fragile.

Comment avez-vous vécu le succès du «Secret d’Elise» ?

C’était assez incroyable, car c’était un succès à la fois professionnel et public, et c’est assez rare. Je suis contente, parce que je pense que c’était vraiment une bonne série, et faite avec le cœur. D’ailleurs, ce qui m’avait le plus plu, c’était la série elle-même, pas le personnage. Alors que d’habitude, on regarde plutôt son personnage, pour voir si ça nous emballe. Mais quand j’ai lu les six épisodes, j’ai trouvé ça extraordinaire. J’étais happée à chaque fin d’épisode.

En plus, c’était une série fantastique, ce qui était un enjeu, parce que le fantastique, ça ne marche pas forcément en France. Ils ont vraiment pris des risques, à TF1. Et le fait que ça ait marché, c’est génial, parce que ça les encourage à continuer. Maintenant, les nouveaux programmes qui arrivent sur TF1 sont de plus en plus exigeants.

On vous a d’abord connue avec le rôle de Christine dans «Une famille formidable». Or, dans «Innocente», vous retrouvez Bernard Le Coq. Quel effet cela lui a-t-il fait de vous retrouver, mais cette fois-ci en tant qu’héroïne principale?

Il était fier et hyper heureux pour moi, Bernard – Bernardo, je l’appelle comme ça. On se connaît depuis douze ans, c’est mon papa de tournage… Et je le retrouve d’ailleurs bientôt sur «Une famille formidable». Ils m’ont écrit un petit quelque chose. C’est vraiment une petite apparition, mais je me dis que c’est chouette d’aller faire un clin d’œil. Pour le public, surtout !

Entretien : Patrick Loubatière (depuis le Festival de Monte-Carlo)

Ce samedi 8 octobre dès 20h55, France 3 diffuse les épisodes 3 et 4 (sur 6) d’«Innocente»

«Innocente» était initialement sous-titrée «La Femme aux deux visages». Cela représente bien votre personnage…

Complètement. Il y a une espèce de machination qui l’envahit, elle va faire de la prison pendant huit ans, alors qu’elle est innocente, elle ne sait pas qui, quoi, pourquoi… C’est la fin du premier épisode, où tout va très vite. Ensuite, elle sort de prison, et elle revient totalement différente. C’est vraiment la femme aux deux visages, c’est une révélation de son identité véritable. Ce qui lui est arrivé est tellement violent qu’elle est obligée d’aller chercher des forces inconnues en elle pour s’en sortir, et elle va devenir quelqu’un de très violent. Elle est obnubilée, pour récupérer sa vie d’avant, faire éclater la vérité, se venger, et regagner la confiance de sa fille, qu’elle n’a pas vue pendant huit ans…

Quel effet cela fait-il, de porter une série sur ses épaules ?

C’est génial ! Et c’est presque plus facile, dans le sens où le rôle est mieux écrit, beaucoup plus en profondeur. Quand on joue un petit rôle, on doit vraiment aller chercher des ressources, parce que c’est très peu écrit. D’ailleurs, j’essaie d’accompagner les acteurs qui ont des petits rôles, parce que je suis consciente que c’est dur, pour eux… Mais un premier rôle, c’est porteur, c’est facile, c’est extraordinaire. Je suis hyper heureuse, et j’espère que ça va continuer, que j’en aurai plein d’autres ! (rires) Par contre, ça envahit toute ta vie. Tu ne fais que ça, tu bosses, tu t’imbibes, tu deviens vraiment le personnage.

Vous jouez beaucoup de rôles de femmes fortes…

C’est une bonne remarque, parce que, même pour «Qui sème l’amour», la fermière que je jouais était hyper forte, c’était presque un rôle d’homme. C’était marrant, d’ailleurs, pour une comédie romantique, parce que les rôles homme et femme étaient inversés, j’ai trouvé ça hyper moderne… Il faut croire que je dégage cela ; et je suis personnellement féministe, j’ai envie de défendre la femme, et les rôles de femmes à la télévision… En revanche, le personnage de Julie dans «Le Secret d’Elise» était fragile. Et là aussi, dans le premier épisode d’«Innocente», elle est très fragile.

Comment avez-vous vécu le succès du «Secret d’Elise» ?

C’était assez incroyable, car c’était un succès à la fois professionnel et public, et c’est assez rare. Je suis contente, parce que je pense que c’était vraiment une bonne série, et faite avec le cœur. D’ailleurs, ce qui m’avait le plus plu, c’était la série elle-même, pas le personnage. Alors que d’habitude, on regarde plutôt son personnage, pour voir si ça nous emballe. Mais quand j’ai lu les six épisodes, j’ai trouvé ça extraordinaire. J’étais happée à chaque fin d’épisode.

En plus, c’était une série fantastique, ce qui était un enjeu, parce que le fantastique, ça ne marche pas forcément en France. Ils ont vraiment pris des risques, à TF1. Et le fait que ça ait marché, c’est génial, parce que ça les encourage à continuer. Maintenant, les nouveaux programmes qui arrivent sur TF1 sont de plus en plus exigeants.

On vous a d’abord connue avec le rôle de Christine dans «Une famille formidable». Or, dans «Innocente», vous retrouvez Bernard Le Coq. Quel effet cela lui a-t-il fait de vous retrouver, mais cette fois-ci en tant qu’héroïne principale?

Il était fier et hyper heureux pour moi, Bernard – Bernardo, je l’appelle comme ça. On se connaît depuis douze ans, c’est mon papa de tournage… Et je le retrouve d’ailleurs bientôt sur «Une famille formidable». Ils m’ont écrit un petit quelque chose. C’est vraiment une petite apparition, mais je me dis que c’est chouette d’aller faire un clin d’œil. Pour le public, surtout !

Entretien : Patrick Loubatière (depuis le Festival de Monte-Carlo)

Ce samedi 8 octobre dès 20h55, France 3 diffuse les épisodes 3 et 4 (sur 6) d’«Innocente»

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