Julie de Bona face à un serial killer invisible !

Dans «Peur sur le lac», également dès jeudi sur TF1, Julie de Bona traque un virus mortel © RTBF

Après avoir bouleversé les téléspectateurs dans «Le Bazar de la charité», Julie de Bona (39 ans) réendosse le costume du commandant de police Lise Stocker dans «Peur sur le lac», dimanche soir sur La Une.

Rares sont les séries qui survivent à un changement d’héroïne. Julie de Bona a réussi ce challenge. En 2017, elle remplaçait Barbara Schulz dans la suite du «Mystère du lac». Le succès fut au rendez-vous et la sympathique comédienne est de retour, pour une nouvelle salve de six épisodes intitulée «Peur sur le lac».

Je ne peux pas débuter cette interview sans évoquer «Le Bazar de la charité». Les téléspectateurs ont été impressionnés par votre interprétation de Rose, la servante défigurée…

Il y a eu un engouement incroyable autour de la série. Les gens ont exprimé des choses très fortes. Ils ont suivi les parcours de ces trois personnages féminins avec passion.

Vous êtes modeste. Ma question était à votre propos, et votre réponse est à propos de la série…

Eh bien, je ne suis qu’une des trois héroïnes, je ne peux pas dissocier mon travail de la série. C’est vrai que j’ai été flattée. Mais la flatterie est très dangereuse. Parce qu’à partir du moment où on commence à y croire, on ne travaille plus. Moi, mon moteur, c’est le doute. C’est : «Oh la la, je ne vais pas y arriver, je ne suis pas à la hauteur, est-ce que ça va plaire ?» Alors oui, on m’a flattée. Mais c’est parce que le rôle était extraordinaire : un rôle où on s’abîme le visage, où on travaille sur la perte de l’identité. Rose est une grande tragédienne, une grande martyre. Donc, bien sûr, je suis touchée des choses gentilles qu’on m’a dites, mais j’ai peine à y croire. Parce que je me dis : «Oui, mais c’est le rôle…» 

Dans «Peur sur le lac», c’est donc un virus qui va être au cœur de l’histoire ?

C’est ça. Ce n’est pas le vrai serial killer. C’est un serial killer invisible, qui est encore plus dangereux. Il se propage et il tue en 48 heures.

Nous sommes davantage dans la série catastrophe que dans la série policière…

Oui, c’est un scénario catastrophe. Ça change vraiment… Mais il y a quand même une enquête. Au début, on croit que c’est un virus tout court. Puis on se rend compte de son danger, qu’il va décimer la population. Et enfin, on comprend que c’est un virus criminel. Donc il y a une enquête pour trouver le patient zéro, pour comprendre la source du problème, afin de pouvoir éradiquer le virus. 

Découvrez la suite de cette interview dans le magazine Télépro du 2/1/2020

Entretien : Patrick Loubatière

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