Julie Compagnon : «L’équipe des « Pigeons » de La Une, c’est un peu comme « Hopes »» (interview)

Julie Compagnon : «L'équipe des "Pigeons" de La Une, c'est un peu comme "Hopes"» (interview)
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

La télé, la radio, une tournée pour la comédie musicale «Hopes»… La rentrée de Julie Compagnon est très chargée ! Rencontre.

Elle a fait du chemin depuis la 1re saison de «The Voice Belgique». Petite protégée de BJ Scott, on peut dire aujourd’hui qu’elle a accompli le parcours sans faute.

Une jolie voix (ça on le savait déjà), un joli petit minois (qui a séduit l’équipe des «Pigeons») et une bonne dose de poil à gratter dans «Le 5 à 7» de VivaCité.

En novembre, Julie sera la tête d’affiche de «Hopes», une comédie musicale qui raconte le parcours de chanteurs qui courent les castings.

Comment vous-êtes-vous retrouvée dans «Hopes» ?

En 2012, je travaillais déjà pour Alec Mansion (le créateur de «Hopes», NDLR) et il m’a demandé de faire des maquettes pour un nouveau projet. En fait, c’était «Hopes». J’étais enceinte, donc je n’ai pas été plus loin. Quelques mois plus tard, les auditions ont été ouvertes, et Alec m’a demandé de passer le casting pour le rôle sur lequel j’avais déjà prêter ma voix. J’avais à la fois la voix et le physique pour le rôle. Un visage d’ange qui cache un sacré caractère…

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«Hopes», c’est un peu votre histoire ?

Effectivement. J’aimais faire de la musique, c’était une passion, mais je ne m’imaginais jamais en faire mon métier. À chaque fois, des opportunités ce sont présentées à moi. Je n’ai jamais voulu faire de la radio ou de la télé non plus. Dans le spectacle, je soutiens mon amoureux, et je n’ai pas non plus le grand rêve de faire une carrière dans la chanson. Malgré moi, ça va m’arriver…

En quittant «The Voice» vous ambitionniez de devenir chanteuse…

Non, je n’avais pas vraiment d’ambition. J’ai rebondi sur les opportunités. Faire un projet seul, c’est gai, mais dans une troupe, c’est encore mieux. Plus on est de fous, plus on rit. On s’apprend plein de choses ! Si je pouvais toute ma vie bosser sur des opéra-rock pour faire une sorte de parenthèse enchantée, je serais ravie.

Et Cyril Detaeye, dans «Le 5 à 7» sur Vivacité ?

C’est un pince-sans-rire ! Il a l’air un peu rugueux, mais en fait, c’est tout le contraire. On s’entend très bien, on est réellement sur la même longueur d’ondes. C’est son émission, et moi j’arrive pour mettre un peu de désordre dans ses affaires. Je dis des bêtises tout le temps.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Une carrière comme France Gall vous intéresse ?

Oui, j’ai envie… En ce moment, je fais énormément de choses qui m’épanouissent pleinement. Je n’ai pas ce besoin de me réaliser dans un album solo. Je travaille à la RTBF dans plusieurs émissions. «Hopes» est une chance, et être maman aussi. Je veux garder du temps pour tout faire, et le faire bien.

Les répétitions, la télé, la radio, maman… comment faites-vous ?

Et amoureuse aussi ! (rires) Le secret, ce sont les sommeils inexistants… Je tiens le coup depuis 2 mois, c’est très dur, d’autant que c’est tout nouveau. Je dois écrire des chroniques télé, chose que je n’avais jamais faites. Mes collègues m’aident beaucoup. Par contre, dans ma vie de maman, je suis assez malheureuse… C’est le seul aspect négatif. Je me dis que je donne coup de boost, en ce moment, pour mieux profiter d’elle un peu plus tard !

Vous danserez aussi sur scène ?

Mais oui. Et je danse très bien d’ailleurs ! J’ai pris des cours de danse quand j’étais adolescente. Je sais m’adapter à une chorégraphie. Dans «Hopes», les danseurs ont des chorégraphies plus poussées. Nous, on reste à notre petit niveau.

Si vous deviez choisir entre la chanson et la télé ou la radio ?

Ma force, c’est que je ne dois pas choisir ! Si je me retrouvais devant le dilemme, je choisirais d’écouter la voix de la raison, celle qui remplit mon frigo : la télé et la radio. Même si je sais que trois mois après, je serai malheureuse comme les pierres, et je retournerai vers la chanson et le spectacle. Avec une famille, je choisis d’écouter la voix de la raison. Mais si je n’étais pas maman, je pourrais me permettre une vie un peu plus bohème dans la chanson.

Comment vous sentez-vous dans «On n’est pas des pigeons !» ?

L’équipe est super ! Il y a de l’entraide aussi, comme dans la troupe de «Hopes». On ne nous laisse pas seule à baigner dans une chronique. C’est une chouette expérience, et je ne pensais pas du tout que ce serait comme ça. J’ai l’impression que la télé, c’est le plus cool de tous les jobs que j’ai pu faire. L’ambiance d’«On n’est pas des pigeons !» est réellement comme ce qu’on voit à la télé. Le but n’est pas de mettre sa personne avant, mais d’aider les consommateurs.

Et Cyril Detaeye, dans «Le 5 à 7» sur Vivacité ?

C’est un pince-sans-rire ! Il a l’air un peu rugueux, mais en fait, c’est tout le contraire. On s’entend très bien, on est réellement sur la même longueur d’ondes. C’est son émission, et moi j’arrive pour mettre un peu de désordre dans ses affaires. Je dis des bêtises tout le temps.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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