Julie Andrews : l’irrésistible Mary Poppins

En 2019, la Mostra de Venise a récompensé d’un Lion d’or d’honneur l’ensemble de sa carrière. © Isopix

En 1964, Julie Andrews (84 ans) est évincée du film «My Fair Lady» au profit d’Audrey Hepburn alors qu’elle avait incarné Eliza Doolittle sur les planches de Broadway. Sur la touche, la comédienne accepte alors d’incarner Mary Poppins à l’écran.

À la cérémonie des Oscars, en 1965, elle est couronnée de la statuette de la Meilleure actrice. Bien plus tard, elle avouera qu’elle avait mal vécu cette soudaine célébrité. «Longtemps, j’ai gardé mon Oscar au grenier. Je le considérais comme un cadeau de bienvenue à Hollywood, mais j’estimais ne pas le mériter. Ce succès si précoce m’a menée en analyse !»

En 1967, elle se sépare de son premier mari, Tony Walton. «Ma tête était pleine de confusion. La psychothérapie m’a sauvé la vie.» Trois autres grands rôles dans «La Mélodie du bonheur», «Le Rideau déchiré» d’Hitchcock et «Victor Victoria» (réalisé par son second époux Blake Edwards) la propulseront à nouveau au firmament des étoiles.

Ce vendredi à 22h40 sur La Une, le documentaire d’Yves Riou, «Julie Andrews, la mélodie du bonheur», révèle les parts d’ombre de l’actrice comme ses plus grandes joies. Maman de trois enfants, elle est à la tête d’une tribu de neuf petits-enfants.

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