Julia Vignali : «Il va falloir que je perde tout avant l’an prochain»

Julia Vignali : «Il va falloir que je perde tout avant l'an prochain»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

La saison 6 du «Meilleur pâtissier» se termine ce lundi soir sur RTL-TVI. L’occasion de faire un petit bilan de la première saison de la nouvelle animatrice.

Vous vous sentez bien dans «Le Meilleur pâtissier» ?

Comme un poisson dans le sucre ! (rires) Je me suis intégrée à l’environnement assez facilement. Et puis, il n’y a que des gens sympas qui sont là pour faire des gâteaux. Il y a pire comme accueil… Je peux tout goûter, en plus. La greffe a très bien pris entre eux et moi. Ce n’était pas gagné parce que Cyril Lignac, Mercotte et moi, nous ne nous connaissions pas.

La succession de Faustine Bollaert a été difficile ?

Je n’ai pas eu de directives. On m’a dit de faire comme je voulais. J’imagine qu’avant de me choisir pour remplacer Faustine, ils avaient réfléchi à la candidate. L’empathie ne se travaille pas. Et j’avais déjà pas mal de qualités empathiques quand je présentais «Les Maternelles» sur France 5. Le seul bon conseil que j’ai eu c’est «sois toi-même» !

Vous n’avez pas peur du mélange des genres ?

Évidemment, je ne camperais pas un rôle dans un polar, mais un autre personnage dans une série plus humoristique. Certaines chaînes n’aiment pas le mélange des genres, en France. La Belgique est plus moderne à ce niveau-là. Les dirigeants de M6 ne sont pas aussi fermés. Ils l’ont prouvé avec Stéphane Plaza ou Valérie Damidot. Au-delà des primes, j’espère qu’il y aura de la place pour faire de la comédie. Mais il faudra voir avec mon emploi du temps qui est très rempli, en ce moment.

Quelle serait votre émission idéale ?

J’ai adoré faire «C à vous», qui est un mélange de plein de genres que ce soit la cuisine, l’humour et les rencontres. Je l’ai présentée à deux reprises, et c’est un régal… Mon rêve n’est pas de reprendre «C à vous», puisqu’elle existe déjà. Je crois que dans mon projet idéal, je continuerais à y mettre l’aspect culinaire. Les gens adorent et ça marche. Avec aussi de la musique. D’ailleurs, quand je suis arrivé dans «Les Maternelles», j’avais créé un petit rendez-vous musical qui s’appelait «Papa chanteur». J’ai beaucoup d’admiration pour les artistes. Ils me font rêver… A contrario, les émissions sur les chevaux et le foot, ce n’est pas pour moi.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez ci-dessous la bande-annonce de l’émission de ce lundi 18 décembre, prévue à 20h20 sur RTL-TVI :

«Le Meilleur pâtissier», c’est le programme feel good par excellence…

Mais il n’y a pas de honte à faire du «feel good» à la télé ! L’ironie ou le sarcasme, aujourd’hui, c’est devenu ringard. Alors qu’un programme qui parle de bons sentiments, on en a besoin, en ce moment. C’est pour ça que ce type d’émission qui rassemble le petit garçon, la maman ou la grand-mère fonctionne. On se retrouve tous autour de valeurs qui font du bien. Et surtout on se retrouve ensemble devant le petit écran. À l’heure des tablettes et des smartphones, c’est tellement rare.

Vous avez d’autres projets ?

Je suis comédienne au départ, et M6 se lance dans la production de fiction… Si la chaîne a besoin de mes services, je suis disponible.

Vous n’avez pas peur du mélange des genres ?

Évidemment, je ne camperais pas un rôle dans un polar, mais un autre personnage dans une série plus humoristique. Certaines chaînes n’aiment pas le mélange des genres, en France. La Belgique est plus moderne à ce niveau-là. Les dirigeants de M6 ne sont pas aussi fermés. Ils l’ont prouvé avec Stéphane Plaza ou Valérie Damidot. Au-delà des primes, j’espère qu’il y aura de la place pour faire de la comédie. Mais il faudra voir avec mon emploi du temps qui est très rempli, en ce moment.

Quelle serait votre émission idéale ?

J’ai adoré faire «C à vous», qui est un mélange de plein de genres que ce soit la cuisine, l’humour et les rencontres. Je l’ai présentée à deux reprises, et c’est un régal… Mon rêve n’est pas de reprendre «C à vous», puisqu’elle existe déjà. Je crois que dans mon projet idéal, je continuerais à y mettre l’aspect culinaire. Les gens adorent et ça marche. Avec aussi de la musique. D’ailleurs, quand je suis arrivé dans «Les Maternelles», j’avais créé un petit rendez-vous musical qui s’appelait «Papa chanteur». J’ai beaucoup d’admiration pour les artistes. Ils me font rêver… A contrario, les émissions sur les chevaux et le foot, ce n’est pas pour moi.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez ci-dessous la bande-annonce de l’émission de ce lundi 18 décembre, prévue à 20h20 sur RTL-TVI :

Est-ce que dès le début de la compétition, vous voyiez un candidat ressortir du lot, et qui pourrait remporter le concours ?

Ce n’est pas à moi qu’il faut demander ça… Vous me faites un quatre-quarts, et je vous élis «meilleur pâtissier»… Dès le départ, tout m’a épaté. Mais, c’est vrai que j’ai vu des profils se détacher. Les bons élèves qui réussissaient la recette technique de Mercotte. Il y a aussi les créatifs, un peu fous ; et les trop bons élèves qui ne revisitent pas assez les classiques de Cyril. C’était impossible pour moi d’imaginer qui allait gagner.

Et pour gagner ?

Il faut un peu de tout ! La personne qui a remporté, cette année, a toutes ces qualités-là.

Vous avez un péché mignon en pâtisserie ?

Je suis une dingue de tout ce qui est à base de crème de marron, comme le Mont-Blanc. J’aime aussi tout ce qui est à base de ganache au chocolat blanc. Et avec des fruits rouges, c’est un délire…

Vous avez pris du poids pendant le tournage ?

Tout le monde en prend ! J’ai vraiment goûté à tout… Et les tournages de la version «professionnels» arrivent, et je ne vais pas m’arrêter, parce que là, c’est le top du top de la pâtisserie. Je me suis faite avoir en 1re saison parce que je me suis lâchée. Pour les autres, je vais faire plus attention. À chaque fois, il faut que je perde tout, pour pouvoir «remanger» la saison suivante, et profiter. Ça va être toute l’histoire de ma vie ! (rires)

«Le Meilleur pâtissier», c’est le programme feel good par excellence…

Mais il n’y a pas de honte à faire du «feel good» à la télé ! L’ironie ou le sarcasme, aujourd’hui, c’est devenu ringard. Alors qu’un programme qui parle de bons sentiments, on en a besoin, en ce moment. C’est pour ça que ce type d’émission qui rassemble le petit garçon, la maman ou la grand-mère fonctionne. On se retrouve tous autour de valeurs qui font du bien. Et surtout on se retrouve ensemble devant le petit écran. À l’heure des tablettes et des smartphones, c’est tellement rare.

Vous avez d’autres projets ?

Je suis comédienne au départ, et M6 se lance dans la production de fiction… Si la chaîne a besoin de mes services, je suis disponible.

Vous n’avez pas peur du mélange des genres ?

Évidemment, je ne camperais pas un rôle dans un polar, mais un autre personnage dans une série plus humoristique. Certaines chaînes n’aiment pas le mélange des genres, en France. La Belgique est plus moderne à ce niveau-là. Les dirigeants de M6 ne sont pas aussi fermés. Ils l’ont prouvé avec Stéphane Plaza ou Valérie Damidot. Au-delà des primes, j’espère qu’il y aura de la place pour faire de la comédie. Mais il faudra voir avec mon emploi du temps qui est très rempli, en ce moment.

Quelle serait votre émission idéale ?

J’ai adoré faire «C à vous», qui est un mélange de plein de genres que ce soit la cuisine, l’humour et les rencontres. Je l’ai présentée à deux reprises, et c’est un régal… Mon rêve n’est pas de reprendre «C à vous», puisqu’elle existe déjà. Je crois que dans mon projet idéal, je continuerais à y mettre l’aspect culinaire. Les gens adorent et ça marche. Avec aussi de la musique. D’ailleurs, quand je suis arrivé dans «Les Maternelles», j’avais créé un petit rendez-vous musical qui s’appelait «Papa chanteur». J’ai beaucoup d’admiration pour les artistes. Ils me font rêver… A contrario, les émissions sur les chevaux et le foot, ce n’est pas pour moi.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez ci-dessous la bande-annonce de l’émission de ce lundi 18 décembre, prévue à 20h20 sur RTL-TVI :

Les candidats les craignent ?

Non, ils sont plutôt impressionnés de les voir. Quand vous êtes passionné par une matière, et que vous voyez arriver des «stars» du domaine, c’est parfois compliqué de les contenir. Les candidats deviennent parfois un peu fous. Et puis Cyril est impressionnant, tout comme les chefs que l’on invite. Quand vous dites «chef» à quelqu’un, il y a déjà une certaine distance qui impressionne.

Vous gardez un bon souvenir de Laurence, la candidate belge ?

C’était la plus émotive des candidats. Dès que Laurence a vu Cyril, elle a commencé à trembler. Cyril vient lui faire un gros câlin… Il fallait la rassurer dès le départ, et c’est quelqu’un de très généreux. C’était très plaisant. On voyait qu’elle voulait faire plaisir.

Est-ce que dès le début de la compétition, vous voyiez un candidat ressortir du lot, et qui pourrait remporter le concours ?

Ce n’est pas à moi qu’il faut demander ça… Vous me faites un quatre-quarts, et je vous élis «meilleur pâtissier»… Dès le départ, tout m’a épaté. Mais, c’est vrai que j’ai vu des profils se détacher. Les bons élèves qui réussissaient la recette technique de Mercotte. Il y a aussi les créatifs, un peu fous ; et les trop bons élèves qui ne revisitent pas assez les classiques de Cyril. C’était impossible pour moi d’imaginer qui allait gagner.

Et pour gagner ?

Il faut un peu de tout ! La personne qui a remporté, cette année, a toutes ces qualités-là.

Vous avez un péché mignon en pâtisserie ?

Je suis une dingue de tout ce qui est à base de crème de marron, comme le Mont-Blanc. J’aime aussi tout ce qui est à base de ganache au chocolat blanc. Et avec des fruits rouges, c’est un délire…

Vous avez pris du poids pendant le tournage ?

Tout le monde en prend ! J’ai vraiment goûté à tout… Et les tournages de la version «professionnels» arrivent, et je ne vais pas m’arrêter, parce que là, c’est le top du top de la pâtisserie. Je me suis faite avoir en 1re saison parce que je me suis lâchée. Pour les autres, je vais faire plus attention. À chaque fois, il faut que je perde tout, pour pouvoir «remanger» la saison suivante, et profiter. Ça va être toute l’histoire de ma vie ! (rires)

«Le Meilleur pâtissier», c’est le programme feel good par excellence…

Mais il n’y a pas de honte à faire du «feel good» à la télé ! L’ironie ou le sarcasme, aujourd’hui, c’est devenu ringard. Alors qu’un programme qui parle de bons sentiments, on en a besoin, en ce moment. C’est pour ça que ce type d’émission qui rassemble le petit garçon, la maman ou la grand-mère fonctionne. On se retrouve tous autour de valeurs qui font du bien. Et surtout on se retrouve ensemble devant le petit écran. À l’heure des tablettes et des smartphones, c’est tellement rare.

Vous avez d’autres projets ?

Je suis comédienne au départ, et M6 se lance dans la production de fiction… Si la chaîne a besoin de mes services, je suis disponible.

Vous n’avez pas peur du mélange des genres ?

Évidemment, je ne camperais pas un rôle dans un polar, mais un autre personnage dans une série plus humoristique. Certaines chaînes n’aiment pas le mélange des genres, en France. La Belgique est plus moderne à ce niveau-là. Les dirigeants de M6 ne sont pas aussi fermés. Ils l’ont prouvé avec Stéphane Plaza ou Valérie Damidot. Au-delà des primes, j’espère qu’il y aura de la place pour faire de la comédie. Mais il faudra voir avec mon emploi du temps qui est très rempli, en ce moment.

Quelle serait votre émission idéale ?

J’ai adoré faire «C à vous», qui est un mélange de plein de genres que ce soit la cuisine, l’humour et les rencontres. Je l’ai présentée à deux reprises, et c’est un régal… Mon rêve n’est pas de reprendre «C à vous», puisqu’elle existe déjà. Je crois que dans mon projet idéal, je continuerais à y mettre l’aspect culinaire. Les gens adorent et ça marche. Avec aussi de la musique. D’ailleurs, quand je suis arrivé dans «Les Maternelles», j’avais créé un petit rendez-vous musical qui s’appelait «Papa chanteur». J’ai beaucoup d’admiration pour les artistes. Ils me font rêver… A contrario, les émissions sur les chevaux et le foot, ce n’est pas pour moi.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez ci-dessous la bande-annonce de l’émission de ce lundi 18 décembre, prévue à 20h20 sur RTL-TVI :

La presse est assez unanime…

J’ai du bol ! (rires) Plus sérieusement, j’attendais qu’on m’attende au tournant. Et même sur les réseaux sociaux, le public a été conquis. En cumulant la France et la Belgique, j’ai près de 3,5 millions de personnes qui me regardent, je craignais du bashing parce que les gens – a priori – n’aiment pas le changement. Et j’ai été épargnée.

Vous aimez la cuisine ?

Pas du tout ! J’aime manger, c’est différent… Je dois renvoyer une image de générosité et donc de gourmandise. Les gens m’imaginent derrière les fourneaux, chez moi, alors que je traîne plutôt dans la salle de bain.

Vous apprenez des choses dans «Le Meilleur pâtissier» ?

Comme je ne sais rien, j’ai un boulevard de découvertes ! Quand je suis arrivée, Mercotte et Cyril m’ont regardé avec un étonnement certain ! Je ne savais pas ce qu’était une poche à douille, et quand j’ai compris ce qu’était une ganache, j’avais l’impression d’avoir fait 5 ans d’études de plus… C’est génial.

Honnêtement, ils sont sympas Mercotte et Cyril ?

C’est un couple ! Il y a quelque chose de très filial entre eux. Parfois, on peut même voir qu’ils se parlent sans se parler. Rien que du regard, on voit la connivence entre eux. On dirait une mère et son fils ou un couple. Il y a beaucoup de bienveillance.

Les candidats les craignent ?

Non, ils sont plutôt impressionnés de les voir. Quand vous êtes passionné par une matière, et que vous voyez arriver des «stars» du domaine, c’est parfois compliqué de les contenir. Les candidats deviennent parfois un peu fous. Et puis Cyril est impressionnant, tout comme les chefs que l’on invite. Quand vous dites «chef» à quelqu’un, il y a déjà une certaine distance qui impressionne.

Vous gardez un bon souvenir de Laurence, la candidate belge ?

C’était la plus émotive des candidats. Dès que Laurence a vu Cyril, elle a commencé à trembler. Cyril vient lui faire un gros câlin… Il fallait la rassurer dès le départ, et c’est quelqu’un de très généreux. C’était très plaisant. On voyait qu’elle voulait faire plaisir.

Est-ce que dès le début de la compétition, vous voyiez un candidat ressortir du lot, et qui pourrait remporter le concours ?

Ce n’est pas à moi qu’il faut demander ça… Vous me faites un quatre-quarts, et je vous élis «meilleur pâtissier»… Dès le départ, tout m’a épaté. Mais, c’est vrai que j’ai vu des profils se détacher. Les bons élèves qui réussissaient la recette technique de Mercotte. Il y a aussi les créatifs, un peu fous ; et les trop bons élèves qui ne revisitent pas assez les classiques de Cyril. C’était impossible pour moi d’imaginer qui allait gagner.

Et pour gagner ?

Il faut un peu de tout ! La personne qui a remporté, cette année, a toutes ces qualités-là.

Vous avez un péché mignon en pâtisserie ?

Je suis une dingue de tout ce qui est à base de crème de marron, comme le Mont-Blanc. J’aime aussi tout ce qui est à base de ganache au chocolat blanc. Et avec des fruits rouges, c’est un délire…

Vous avez pris du poids pendant le tournage ?

Tout le monde en prend ! J’ai vraiment goûté à tout… Et les tournages de la version «professionnels» arrivent, et je ne vais pas m’arrêter, parce que là, c’est le top du top de la pâtisserie. Je me suis faite avoir en 1re saison parce que je me suis lâchée. Pour les autres, je vais faire plus attention. À chaque fois, il faut que je perde tout, pour pouvoir «remanger» la saison suivante, et profiter. Ça va être toute l’histoire de ma vie ! (rires)

«Le Meilleur pâtissier», c’est le programme feel good par excellence…

Mais il n’y a pas de honte à faire du «feel good» à la télé ! L’ironie ou le sarcasme, aujourd’hui, c’est devenu ringard. Alors qu’un programme qui parle de bons sentiments, on en a besoin, en ce moment. C’est pour ça que ce type d’émission qui rassemble le petit garçon, la maman ou la grand-mère fonctionne. On se retrouve tous autour de valeurs qui font du bien. Et surtout on se retrouve ensemble devant le petit écran. À l’heure des tablettes et des smartphones, c’est tellement rare.

Vous avez d’autres projets ?

Je suis comédienne au départ, et M6 se lance dans la production de fiction… Si la chaîne a besoin de mes services, je suis disponible.

Vous n’avez pas peur du mélange des genres ?

Évidemment, je ne camperais pas un rôle dans un polar, mais un autre personnage dans une série plus humoristique. Certaines chaînes n’aiment pas le mélange des genres, en France. La Belgique est plus moderne à ce niveau-là. Les dirigeants de M6 ne sont pas aussi fermés. Ils l’ont prouvé avec Stéphane Plaza ou Valérie Damidot. Au-delà des primes, j’espère qu’il y aura de la place pour faire de la comédie. Mais il faudra voir avec mon emploi du temps qui est très rempli, en ce moment.

Quelle serait votre émission idéale ?

J’ai adoré faire «C à vous», qui est un mélange de plein de genres que ce soit la cuisine, l’humour et les rencontres. Je l’ai présentée à deux reprises, et c’est un régal… Mon rêve n’est pas de reprendre «C à vous», puisqu’elle existe déjà. Je crois que dans mon projet idéal, je continuerais à y mettre l’aspect culinaire. Les gens adorent et ça marche. Avec aussi de la musique. D’ailleurs, quand je suis arrivé dans «Les Maternelles», j’avais créé un petit rendez-vous musical qui s’appelait «Papa chanteur». J’ai beaucoup d’admiration pour les artistes. Ils me font rêver… A contrario, les émissions sur les chevaux et le foot, ce n’est pas pour moi.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez ci-dessous la bande-annonce de l’émission de ce lundi 18 décembre, prévue à 20h20 sur RTL-TVI :

La passation de pouvoir s’est bien passée avec Faustine ?

Faustine a été hyper mignonne. Je précise juste aux personnes qui ont fait une déferlante sur les réseaux sociaux : je n’ai fait virer personne. Faustine Bollaert est partie de son plein gré. Certaines personnes me détestent pour ça ! (rires) Quand elle a su que je lui succédais, elle m’a envoyé un message pour me féliciter. Et elle m’a souhaité «bonne chance». Le matin même de la première sur M6, Faustine m’a aussi envoyé un texto. Vraiment, elle a été impeccable…

La presse est assez unanime…

J’ai du bol ! (rires) Plus sérieusement, j’attendais qu’on m’attende au tournant. Et même sur les réseaux sociaux, le public a été conquis. En cumulant la France et la Belgique, j’ai près de 3,5 millions de personnes qui me regardent, je craignais du bashing parce que les gens – a priori – n’aiment pas le changement. Et j’ai été épargnée.

Vous aimez la cuisine ?

Pas du tout ! J’aime manger, c’est différent… Je dois renvoyer une image de générosité et donc de gourmandise. Les gens m’imaginent derrière les fourneaux, chez moi, alors que je traîne plutôt dans la salle de bain.

Vous apprenez des choses dans «Le Meilleur pâtissier» ?

Comme je ne sais rien, j’ai un boulevard de découvertes ! Quand je suis arrivée, Mercotte et Cyril m’ont regardé avec un étonnement certain ! Je ne savais pas ce qu’était une poche à douille, et quand j’ai compris ce qu’était une ganache, j’avais l’impression d’avoir fait 5 ans d’études de plus… C’est génial.

Honnêtement, ils sont sympas Mercotte et Cyril ?

C’est un couple ! Il y a quelque chose de très filial entre eux. Parfois, on peut même voir qu’ils se parlent sans se parler. Rien que du regard, on voit la connivence entre eux. On dirait une mère et son fils ou un couple. Il y a beaucoup de bienveillance.

Les candidats les craignent ?

Non, ils sont plutôt impressionnés de les voir. Quand vous êtes passionné par une matière, et que vous voyez arriver des «stars» du domaine, c’est parfois compliqué de les contenir. Les candidats deviennent parfois un peu fous. Et puis Cyril est impressionnant, tout comme les chefs que l’on invite. Quand vous dites «chef» à quelqu’un, il y a déjà une certaine distance qui impressionne.

Vous gardez un bon souvenir de Laurence, la candidate belge ?

C’était la plus émotive des candidats. Dès que Laurence a vu Cyril, elle a commencé à trembler. Cyril vient lui faire un gros câlin… Il fallait la rassurer dès le départ, et c’est quelqu’un de très généreux. C’était très plaisant. On voyait qu’elle voulait faire plaisir.

Est-ce que dès le début de la compétition, vous voyiez un candidat ressortir du lot, et qui pourrait remporter le concours ?

Ce n’est pas à moi qu’il faut demander ça… Vous me faites un quatre-quarts, et je vous élis «meilleur pâtissier»… Dès le départ, tout m’a épaté. Mais, c’est vrai que j’ai vu des profils se détacher. Les bons élèves qui réussissaient la recette technique de Mercotte. Il y a aussi les créatifs, un peu fous ; et les trop bons élèves qui ne revisitent pas assez les classiques de Cyril. C’était impossible pour moi d’imaginer qui allait gagner.

Et pour gagner ?

Il faut un peu de tout ! La personne qui a remporté, cette année, a toutes ces qualités-là.

Vous avez un péché mignon en pâtisserie ?

Je suis une dingue de tout ce qui est à base de crème de marron, comme le Mont-Blanc. J’aime aussi tout ce qui est à base de ganache au chocolat blanc. Et avec des fruits rouges, c’est un délire…

Vous avez pris du poids pendant le tournage ?

Tout le monde en prend ! J’ai vraiment goûté à tout… Et les tournages de la version «professionnels» arrivent, et je ne vais pas m’arrêter, parce que là, c’est le top du top de la pâtisserie. Je me suis faite avoir en 1re saison parce que je me suis lâchée. Pour les autres, je vais faire plus attention. À chaque fois, il faut que je perde tout, pour pouvoir «remanger» la saison suivante, et profiter. Ça va être toute l’histoire de ma vie ! (rires)

«Le Meilleur pâtissier», c’est le programme feel good par excellence…

Mais il n’y a pas de honte à faire du «feel good» à la télé ! L’ironie ou le sarcasme, aujourd’hui, c’est devenu ringard. Alors qu’un programme qui parle de bons sentiments, on en a besoin, en ce moment. C’est pour ça que ce type d’émission qui rassemble le petit garçon, la maman ou la grand-mère fonctionne. On se retrouve tous autour de valeurs qui font du bien. Et surtout on se retrouve ensemble devant le petit écran. À l’heure des tablettes et des smartphones, c’est tellement rare.

Vous avez d’autres projets ?

Je suis comédienne au départ, et M6 se lance dans la production de fiction… Si la chaîne a besoin de mes services, je suis disponible.

Vous n’avez pas peur du mélange des genres ?

Évidemment, je ne camperais pas un rôle dans un polar, mais un autre personnage dans une série plus humoristique. Certaines chaînes n’aiment pas le mélange des genres, en France. La Belgique est plus moderne à ce niveau-là. Les dirigeants de M6 ne sont pas aussi fermés. Ils l’ont prouvé avec Stéphane Plaza ou Valérie Damidot. Au-delà des primes, j’espère qu’il y aura de la place pour faire de la comédie. Mais il faudra voir avec mon emploi du temps qui est très rempli, en ce moment.

Quelle serait votre émission idéale ?

J’ai adoré faire «C à vous», qui est un mélange de plein de genres que ce soit la cuisine, l’humour et les rencontres. Je l’ai présentée à deux reprises, et c’est un régal… Mon rêve n’est pas de reprendre «C à vous», puisqu’elle existe déjà. Je crois que dans mon projet idéal, je continuerais à y mettre l’aspect culinaire. Les gens adorent et ça marche. Avec aussi de la musique. D’ailleurs, quand je suis arrivé dans «Les Maternelles», j’avais créé un petit rendez-vous musical qui s’appelait «Papa chanteur». J’ai beaucoup d’admiration pour les artistes. Ils me font rêver… A contrario, les émissions sur les chevaux et le foot, ce n’est pas pour moi.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Découvrez ci-dessous la bande-annonce de l’émission de ce lundi 18 décembre, prévue à 20h20 sur RTL-TVI :

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