Joëlle Scoriels : «À la radio, je peux être un peu plus trash que dans « 69 minutes sans chichis » !»

Joëlle Scoriels : «À la radio, je peux être un peu plus trash que dans "69 minutes sans chichis" !»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

En dehors de la télé, Joëlle Scoriels se consacre désormais à la radio sur La 1ère. Et ça tombe bien, c’est une première !

Joëlle Scoriels était déjà connue pour son côté tout terrain à la télé, de MCM Belgique à «50 Degrés Nord» sur ARTE Belgique. Aujourd’hui, c’est sur les ondes de la FM, dans l’émission d’actu culturelle de Jérôme Colin, «Entrez sans frapper», que l’animatrice joue avec «La la la langue» !

C’est une surprise de vous retrouver à la radio ?

C’est une première sur La 1ère. La radio est un média qui me fait quand même peur. Autant, je fais des directs à la télévision, mais c’est hyper préparé, autant la radio est plus légère en matière de production, mais c’est totalement sans filet. Les deux exercices sont très différents, ils ont chacun leur côté «chouette» !

Pour écrire la chronique «La la la langue», avez-vous été formée ?

Il y a une personne qui a coaché les chroniqueurs dans l’émission de Jérôme Colin, mais c’est de sa propre initiative, ce n’est pas une démarche de la radio. Je lui ai envoyé deux ou trois textes pour avoir un avis. En dehors de cette phase-là, chacun écrit ses chroniques. Et c’est quelque chose que j’adore faire. En radio, sur ce sujet-là (la linguistique, NDLR), je peux être un peu plus trash que dans mes émissions de télé. Dans «69 minutes», je suis au service d’un invité. Ça ne servirait à rien de faire la maligne. En radio, je peux faire un truc pourri, tant pis… Et ce que j’aime bien aussi dans «Entrez sans frapper», c’est qu’on reste durant toute l’émission. On peut donc réagir sur d’autres sujets que les nôtres.

En télé, «69 minutes» revient pour une sixième année…

… et on va recevoir notre 69e invité ! Ce sera Laurent Gerra.

L’an dernier, la première émission de la saison n’avait pas convaincu. On a rectifié le tir, depuis ?

Avec Virginie Efira, sur Facebook, nous avons eu beaucoup de critiques alors que le concept n’avait pas énormément évolué. En fait, on avait plus de jingles, et ça rendait le fil de l’émission un peu plus saccadé. C’était une volonté de rythmer un peu plus. Nous avons été ensevelis sous les critiques, et au final, on n’a pas tellement changé les choses par la suite. On a juste fait marche arrière pour retrouver de la fluidité. On a compris qu’on ne devait pas aller dans un ton trop bousculant. Le téléspectateur, ce qui l’intéresse, c’est la rencontre avec l’invité. Faire de l’effet autour, ça ne sert à rien.

Près de 70 invités, il y a encore de la marge ?

Du côté des Belges, ça devient plus compliqué. Il y a encore pas mal de possibilités, mais ils ne sont pas forcément disponibles. On rêve d’avoir Amélie Nothomb, Annie Cordy, François Damiens ou Benoît Peolvoorde, mais ils sont difficiles à avoir. Après, c’est aussi une question d’actu…

Les personnalités françaises acceptent facilement de venir à Bruxelles, faire un direct ?

Nous commençons à être bien connus en France, notamment grâce au bouche à oreille de ceux qui sont déjà venus. Et pour la plupart de ceux qui acceptent, c’est une plus-value. En France, des directs, il n’y en a plus assez. Et puis, nous sommes prêts à leur expliquer les grands chapitres de l’émission si ça peut rassurer la personnalité. Evidemment, sans dévoiler ce qui va lui arriver. Dans la majorité des cas, l’invité ne veut rien savoir. C’est amusant. Ils se laissent porter, et ils savent qu’on est bienveillant aussi.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Vous avez envie de faire un peu plus de radio ?

Franchement pour l’instant, je ne pense rien de la radio, je trouve ça juste amusant. Jérôme est un vrai ami, et je suis ravi d’être à ses côtés, le mardi.

Pourtant, vous n’avez pas un ton typiquement La 1ère

Dans ce rôle-là et cette émission-là, ça peut être cool ! Jérôme Colin est hyper pointu et brillant du point de vue de la culture, et à la fois, c’est un gars qui parle vrai. Je peux me lâcher dans l’émission sans problème. Je m’y sens très libre. Par contre, quand je vois les gens qui animent, j’ai l’impression que c’est quelque chose qui n’est pas à ma portée. Et les codes de la radio sont tellement différents de ceux de la télé. Lancer un disque, parler sur une intro… c’est plus rapide que ce que je fais habituellement.

Vous êtes venue faire de la radio pour «votre nom» ?

Je connais Jérôme Colin depuis «50 Degrés Nord», et il m’avait déjà proposé, la saison dernière de le rejoindre. Le matin, c’était difficile pour moi. Et là, l’après-midi m’ouvre plus de possibilités. Quelques années avant, Olivier Monssens m’avait aussi sollicitée pour «On n’est pas rentré». C’était aussi un problème d’horaire. Très honnêtement, j’ai dit «oui» parce que c’est une nouvelle découverte.

En télé, «69 minutes» revient pour une sixième année…

… et on va recevoir notre 69e invité ! Ce sera Laurent Gerra.

L’an dernier, la première émission de la saison n’avait pas convaincu. On a rectifié le tir, depuis ?

Avec Virginie Efira, sur Facebook, nous avons eu beaucoup de critiques alors que le concept n’avait pas énormément évolué. En fait, on avait plus de jingles, et ça rendait le fil de l’émission un peu plus saccadé. C’était une volonté de rythmer un peu plus. Nous avons été ensevelis sous les critiques, et au final, on n’a pas tellement changé les choses par la suite. On a juste fait marche arrière pour retrouver de la fluidité. On a compris qu’on ne devait pas aller dans un ton trop bousculant. Le téléspectateur, ce qui l’intéresse, c’est la rencontre avec l’invité. Faire de l’effet autour, ça ne sert à rien.

Près de 70 invités, il y a encore de la marge ?

Du côté des Belges, ça devient plus compliqué. Il y a encore pas mal de possibilités, mais ils ne sont pas forcément disponibles. On rêve d’avoir Amélie Nothomb, Annie Cordy, François Damiens ou Benoît Peolvoorde, mais ils sont difficiles à avoir. Après, c’est aussi une question d’actu…

Les personnalités françaises acceptent facilement de venir à Bruxelles, faire un direct ?

Nous commençons à être bien connus en France, notamment grâce au bouche à oreille de ceux qui sont déjà venus. Et pour la plupart de ceux qui acceptent, c’est une plus-value. En France, des directs, il n’y en a plus assez. Et puis, nous sommes prêts à leur expliquer les grands chapitres de l’émission si ça peut rassurer la personnalité. Evidemment, sans dévoiler ce qui va lui arriver. Dans la majorité des cas, l’invité ne veut rien savoir. C’est amusant. Ils se laissent porter, et ils savent qu’on est bienveillant aussi.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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