Joëlle Milquet a négocié une transaction pénale pour mettre un terme aux poursuites judiciaires
La nouvelle présidente du Conseil d’administration de la RTBF, Joëlle Milquet, a négocié un accord en vue d’aboutir à une transaction pénale afin de mettre un terme aux poursuites judiciaires à son encontre, rapporte lundi le site de la Libre Belgique.
Ancienne présidente du cdH (aujourd‘hui Engagés), ministre à plusieurs reprises, Joëlle Milquet, aujourd‘hui présidente du CA de la RTBF, est depuis près de dix ans sous le coup d’une inculpation pour prise illégale d’intérêts.
Elle est soupçonnée d‘avoir embauché en 2014 des collaborateurs dans son cabinet, lorsqu’elle était ministre fédérale de l’Intérieur, pour les affecter illicitement à des tâches liées directement à sa campagne électorale.
Dix ans après ces faits présumés qui l’avaient poussée à la démission de son poste de ministre de l’Éducation, l‘affaire est toujours pendante.
Au printemps dernier, la justice avait finalement demandé la levée de son immunité afin de pouvoir citer l’ancienne ministre devant la Cour d’appel. Mais en raison du renouvellement des assemblées en juin dernier, la procédure doit à présent être recommencée depuis le début.
Selon la Libre, l’ancienne ministre centriste cherche toutefois à éviter un quelconque procès. Elle aurait à cet effet négocié avec la justice en vue d‘aboutir à une transaction pénale, procédure qui permet l‘arrêt de poursuites en échange du paiement d’une somme d‘argent.
L’avocat de Mme Milquet, Me Adrien Masset, n’a pas souhaité commenter lundi les informations de la Libre.
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