Jérémy Vandernoot («Top Chef» RTL-TVI) : «Je veux vendre du rêve aux gens !»

Jérémy Vandernoot («Top Chef» RTL-TVI) : «Je veux vendre du rêve aux gens !»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

C’est l’un des deux Belges de «Top Chef 9». Jérémy avoue aimer titiller les gens. Ça tombe bien puisque Télépro va le cuisiner…

Après des études universitaires, Jeremy commence la cuisine à 21 ans. Une vraie révélation et surtout une passion. Une cuisine contemporaine qui se base sur la nature.

Basé à Mettet, le jeune chef travaille avec Carl Gillain, de «Top Chef 3» (2012) à l’Agathopède. Un parrain de marque qui aidera peut-être Jérémy à devenir le 1er belge à remporter «Top Chef» !

Comment vous êtes-vous retrouvé dans «Top Chef» ?

C’est parti d’une boutade avec mon chef, qui avait déjà participé à l’émission. On s’est dit pourquoi pas… et en avril 2017, je me suis inscrit.

C’est comme vous l’imaginiez ?

C’est plus facile d’être de l’autre côté, de regarder. (Rires) C’est assez difficile, parce qu’il y a une pression permanente. On vous suit tout le temps…

Comment se caractérise votre cuisine ?

Je suis quelqu’un d’audacieux, et j’essaie de titiller les gens. Leur vendre un peu de rêve, mais dans le sens positif du terme. J’aime sortir des sentiers battus et marquer les gens, avec une cuisine plutôt contemporaine et des produits de la région. Avec le mouvement «Génération W» dont mon chef fait partie, nous avons l’habitude de travailler le local et les circuits courts.

Si vous gagnez, vous ouvrez votre propre restaurant ?

Non. Je n’ai pas de projets à court terme. Je suis très bien à l’Agathopède. Ça se passe très bien, et on a des projets internes. Pour le moment, je suis prudent. Je suis bien chez Carl Gillain.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Carl Gillain vous a coaché ?

Oui, on a passé pas mal d’après-midi au restaurant à discuter des épreuves. On a essayé certaines choses que l’on a pu voir dans l’émission. Il m’a aussi dit où il fallait faire attention…

Son conseil, c’est quoi ?

Rester moi-même !

Quel chef vous a le plus impressionné ?

Il y en a deux : Jean-François Piège et Philippe Etchebest. À l’inverse, Hélène Darroze, c’est une vraie maman-poule. Michel Sarran est le plus ouvert des quatre. Il comprend vite ce qu’on veut faire, et quand on va dans des «délires» culinaires, il nous suit et nous fait confiance. Mais il n’y a pas de «méchant» et de «gentil». Ils mettent la barre haute pour qu’on sorte le meilleur de nous-même. Les chefs mettent, à leur manière, leur pression. C’est du positif, parce que c’est pour nous. On doit bien le prendre.

Qu’est-ce que vous gardez de votre aventure ?

Les rencontres, et l’opportunité de se faire déguster par des grands chefs. C’est l’occasion de montrer ce qu’on sait faire et sa propre cuisine. C’est un plus pour moi, parce que je n’ai pas mon propre établissement. J’ai pu faire ce que j’ai envie. C’était une chance !

Comment se caractérise votre cuisine ?

Je suis quelqu’un d’audacieux, et j’essaie de titiller les gens. Leur vendre un peu de rêve, mais dans le sens positif du terme. J’aime sortir des sentiers battus et marquer les gens, avec une cuisine plutôt contemporaine et des produits de la région. Avec le mouvement «Génération W» dont mon chef fait partie, nous avons l’habitude de travailler le local et les circuits courts.

Si vous gagnez, vous ouvrez votre propre restaurant ?

Non. Je n’ai pas de projets à court terme. Je suis très bien à l’Agathopède. Ça se passe très bien, et on a des projets internes. Pour le moment, je suis prudent. Je suis bien chez Carl Gillain.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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