Jeremy Banster : «Évelyne Bouix est adorable»
Samedi à 21h10 sur France 3, «Le Chant des sirènes» nous emmène dans le Finistère, pour assister à une enquête inédite du duo Évelyne Bouix/Jeremy Banster.
Quand, sur une plage bretonne, il découvre le corps sans vie d’une «sirène» flanqué d’un indice en vieux breton qu’il ne peut déchiffrer, le commandant Jérémy Laubier (Jeremy Banster) fait appel à son ancienne collègue, Morgane Le Dantec (Évelyne Bouix), devenue professeure de faculté spécialisée dans les mythes et légendes bretonnes. Les deux ex-partenaires s’étaient rencontrés dans «Les Secrets du Finistère», en 2023…
Jeremy Banster, qui est le commandant Jérémy Laubier, que vous incarnez ?
C’est un homme qui ne lâche rien et suit son idée jusqu’au bout. Il est direct, impulsif et déterminé. Morgane (Évelyne Bouix), son binôme, lui apporte une certaine souplesse. J’ai d’abord travaillé sur ses failles car c’était le plus intéressant à jouer. S’il maîtrise parfaitement la manière de mener ses enquêtes, sa vie privée est plus chaotique.
Son profil est-il en adéquation avec la société actuelle ?
Oui et c’était important pour accepter de le jouer. Le message, les valeurs, le contour, le parcours du personnage ainsi que ce qu’il dit sont des éléments essentiels car je suis l’acteur qui leur donne corps. Je dois exprimer ses émotions tout en mettant en relief l’écriture du scénario. Pour un flic, comme pour n’importe qui d’autre d’ailleurs, mener à bien vie privée et professionnelle n’est pas évident. J’aime que ce téléfilm aborde le rôle du père dans une famille au quotidien.
Comment s’est construit le binôme avec Évelyne Bouix ?
Avec Évelyne, ce fut d’abord une très belle rencontre. Je ne la connaissais pas mais, dès le premier épisode, nous sommes très vite devenus amis. Elle est attentive aux autres, généreuse et professionnelle. Elle a aussi beaucoup d’humour. Nous avons essayé d’amener dans nos personnages cette bienveillance et cette écoute que nous partageons dans la vie.
Morgane possède un don de médium. Croyez-vous aux pouvoirs paranormaux ?
Mon arrière-grand-père, qui a survécu à la déportation, était guérisseur. Il a soigné pas mal de gens. J’ai grandi avec cette possibilité : certains humains ont un potentiel hors norme.
Comment ressentez-vous ce décor naturellement grandiose de la Bretagne ?
La Bretagne dégage une force et une puissance narratives innées. L’ambiance et une lumière particulières créent, par moments une atmosphère presque surréaliste. Cet environnement est en lien direct avec les légendes et les mythes celtiques. J’adore ce décor sublime et ses habitants, pour la plupart des familles de marins, qui sont en connexion avec la nature et l’humain.
Pourquoi avez-vous quitté le feuilleton «Un si grand soleil» ?
J’avais envie d’être en accord avec des personnages dont je connaissais le parcours et l’issue. Ce feuilleton, qui m’a permis de toucher à des registres très variés, reste un merveilleux souvenir et une étape importante dans mon métier d’acteur.
Cet article est paru dans le Télépro du 16/5/2024
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