Jérémie Makiese va représenter la Belgique lors de la seconde demi-finale de l’Eurovision, jeudi soir à Turin. Un événement à vivre sur La Une dès 21h.
Le petit protégé de BJ Scott, dans «The Voice Belgique 2021», a été choisi pour défendre nos couleurs lors du Concours Eurovision de la chanson. À quelques jours de son passage sur la scène de Turin, Jérémie Makiese (21 ans) est serein. «Je me sens super bien et je suis tout excité d’y être !», se réjouit-il. «L’Eurovision, c’était un peu l’inaccessible pour un jeune talent comme moi qui sort de « The Voice ». Mais c’est aussi une belle expérience dans une carrière et de la visibilité.»
Quel est le message de votre chanson, «Miss You» ?
C’est l’histoire que je vis en ce moment… Le football est une autre de mes passions. Lorsque qu’on m’a proposé de participer à l’Eurovision, j’ai dû faire un choix. Sur un projet important comme celui-ci, je me donne à 100 %, d’autant que je représente tout un pays. J’ai mis le sport de côté. Je le prends comme un mal pour un bien, mais le foot me manque…
Comment se sont passés vos premiers moments en studio ?
C’était magique ! Il y a eu une vraie alchimie avec l’équipe qui a composé «Miss You». On s’est tellement bien entendu qu’un autre titre est déjà bien abouti pour la suite.
Vous ne voyez pas l’Eurovision comme un quitte ou double ?
Je veux que la Belgique soit fière de moi, mais j’y vais aussi pour qu’il y ait un après. Et d’office, il y aura un. Quoi qu’il arrive, je ne délaisserai ni la musique, ni le football.
Vous avez un souvenir lié à l’Eurovision ?
En 2013, en regardant Roberto Bellarosa (le premier gagnant de «The Voice Belgique» à participer à l’Eurovision, ndlr) m’a mère m’avait demandé si je serais capable de l’imiter un jour. Dans ma tête, la réponse était «non». Et pourtant là, c’est à mon tour… (Rire)
Comptez-vous sur l’aide de la diaspora congolaise pour vous aider lors du télévoting ?
J’espère avoir le même soutien de la communauté que celui que j’ai eu pour «The Voice Belgique». Le Congo et l’Afrique seront derrière moi.
Cet article est paru dans le Télépro du 5/5/2022
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