Jean-Luc Fonck : «Toujours un plaisir de continuer à m’amuser en faisant ce genre de carabistouilles !»

Jean-Luc Fonck : «Toujours un plaisir de continuer à m’amuser en faisant ce genre de carabistouilles !»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Sttellla sort son 15e album, et offre une partie de la recette à «Viva For Life». À 61 ans, Fonck est loin de vouloir prendre sa retraite.

«Les Carabistouilles de Jean-Luc Fonck», c’est le nom très prometteur du dernier album de Sttellla. Carabistouilles, parce que ce sont presque les auditeurs de VivaCité qui ont écrit les titres en proposant leurs mots pour construire une chanson.

Au total 18 morceaux improbables piochés dans le répertoire du «8/9», et interprétés avec les animateurs et les chroniqueurs de l’émission de radio. En bonus, une chanson dédiée à l’opération, «Viva For Life», presque un hymne repris également par les voix de la matinale de la RTBF.

Chaque album vendu rapportera 2€ à Viva For Life. «On ne peut pas être insensible à ce type d’opération quand on voit tous les reportages sur la pauvreté infantile», explique Jean-Luc Fonck. «En plus, je connais bien Sara, Ophélie et Adrien. Quand on rentre dans le Cube, on sent vraiment la sensibilité de chacun des animateurs. J’ai beaucoup de respect pour eux. Je suis doublement grand-père, et ça me touche… Peu importe la cause, peu importe la raison, si on peut aider, on doit le faire

Comment ont germé ses «Carabistouilles» ?

Je fais des chansons, tous les vendredis, pour VivaCité, et on s’est dit que c’était le bon moment, puisque je signe mon 15e album, de reprendre les meilleures. Et comme mes petits camarades chantent aussi avec moi, le vendredi, au pied levé, je leur ai demandé si ça les intéresserait. J’ai invité 30 personnes, ils sont tous venus ! Le plus compliqué a été de régler les emplois du temps et les horaires en studio.

Et comment les titres ont été sélectionnés ?

En tout, on a écouté 103 chansons d’affilée ! Écouter 103 titres de moi, comme ça, à la suite, je ne souhaiterais ça à personne ! (rires) On a trié, une première fois pour retomber à une trentaine. On en sort finalement 18… Et il y a une chanson faite exprès pour «Viva For Life».

Ça a été le titre-charnière et mon arrivée vraiment dans les médias. Je dois reconnaître qu’avant, on faisait un peu peur aux programmateurs des radios. (rires) Et je les comprends… Les gens ont compris, grâce à «Torremolinos» que ce que Sttellla faisait, était bon enfant, finalement. Il n’y a jamais rien eu de sérieux. Depuis toujours, je n’ai jamais fait que des farces.

Vous pouvez faire un concert sans la chanter ?

Je l’ai fait une fois, mais je ne le ferai plus. Les gens qui viennent, ont aussi envie d’entendre ce morceau-là. Et c’est le problème quand on fait beaucoup d’albums… Si je ne prends que 2 chansons par album, ça va faire une trentaine, c’est déjà de trop pour un récital. Je dois de plus en plus saquer les autres, tout en gardant les incontournables.

Gilles le Suisse de «7 à la Une» avait voulu savoir si à «Torremolinos», il y avait vraiment plus de Belges que d’Espagnols et il n’y a pas vu un seul Belge…

Je suis allé là-bas pour la dernière fois, en 1979, et j’ai fait la chanson en 1991. Par contre, je ne l’ai jamais vu, mais on me l’a confirmé plusieurs fois, on y a ouvert un bar qui s’appelle «Sttellla». J’ai fait plusieurs centaines de chansons avec des jeux de mots partout, et dans celle-là, il n’y en a pas… Je ne m’explique toujours pas pourquoi «Torremolinos» a cartonné comme ça. Au départ, on ne misait pas plus sur celle-là que sur les autres chansons.

Vous êtes déjà sur le 16e album ?

Non, on va se laisser le temps de faire la tournée. Mais pour «Le 8/9», j’en ai déjà composé 6 ou 7 nouvelles puisque j’en produis une chaque semaine.

Et un album inédit en radio ?

On verra… Une chanson par semaine pour VivaCité, et une chanson par semaine pour moi, je suis quand même une vieille personne, je dois tout doucement commencer à me reposer, même si je sais que je ne le ferai jamais. Je ne me vois pas prendre ma retraite…

On ne vous a jamais proposé d’être coach de «The Voice Belgique» ?

(Très longue hésitation) J’aurais de toute façon refusé… Je préfère un concours où on demande aux candidats d’écrire leur propre chanson. Dans «The Voice», ce sont des reprises, ça ne m’intéresse pas. Je ne serais pas non plus juré de Miss Belgique, pour les mêmes raisons. Les jeunes filles ne font rien de spécialement inédit pour qu’on les juge dessus.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Mais je ne pense pas qu’on va pouvoir organiser un spectacle où tout le monde est là. Mais ce serait franchement génial…

Il est prévu d’interpréter la collégiale devant la Collégiale à Nivelles ?

Non, parce que ce sera réellement très difficile de les réunir tous. Pour faire l’album, on a dû prendre une dizaine de jours. C’est moi qui me suis occupé des agendas de tout le monde. J’ai joué les parfaites petites secrétaires ! Heureusement qu’il y a les mails, les SMS et le téléphone…

15e album, ça compte…

Ça représente 44 ans de carrière ! Je viens d’avoir 61 ans, et franchement, c’est toujours un plaisir de continuer à m’amuser en faisant ce genre de carabistouilles ! Je repars en tournée en septembre, la vie continue. Je ne vais pas m’arrêter là…

La chanson qui a le plus marqué les esprits, c’est «Torremolinos» ?

Il y avait déjà pas mal de monde qui venait aux concerts, avant que la chanson ne sortent, et les disques se vendaient bien avec les conditions de l’époque. «Torremolinos» a fait passer le groupe Sttellla de groupe alternatif-underground à plus pop(ulaire). Monsieur et Madame Tout-le-monde m’ont découvert avec ce titre-là.

Ça a été le titre-charnière et mon arrivée vraiment dans les médias. Je dois reconnaître qu’avant, on faisait un peu peur aux programmateurs des radios. (rires) Et je les comprends… Les gens ont compris, grâce à «Torremolinos» que ce que Sttellla faisait, était bon enfant, finalement. Il n’y a jamais rien eu de sérieux. Depuis toujours, je n’ai jamais fait que des farces.

Vous pouvez faire un concert sans la chanter ?

Je l’ai fait une fois, mais je ne le ferai plus. Les gens qui viennent, ont aussi envie d’entendre ce morceau-là. Et c’est le problème quand on fait beaucoup d’albums… Si je ne prends que 2 chansons par album, ça va faire une trentaine, c’est déjà de trop pour un récital. Je dois de plus en plus saquer les autres, tout en gardant les incontournables.

Gilles le Suisse de «7 à la Une» avait voulu savoir si à «Torremolinos», il y avait vraiment plus de Belges que d’Espagnols et il n’y a pas vu un seul Belge…

Je suis allé là-bas pour la dernière fois, en 1979, et j’ai fait la chanson en 1991. Par contre, je ne l’ai jamais vu, mais on me l’a confirmé plusieurs fois, on y a ouvert un bar qui s’appelle «Sttellla». J’ai fait plusieurs centaines de chansons avec des jeux de mots partout, et dans celle-là, il n’y en a pas… Je ne m’explique toujours pas pourquoi «Torremolinos» a cartonné comme ça. Au départ, on ne misait pas plus sur celle-là que sur les autres chansons.

Vous êtes déjà sur le 16e album ?

Non, on va se laisser le temps de faire la tournée. Mais pour «Le 8/9», j’en ai déjà composé 6 ou 7 nouvelles puisque j’en produis une chaque semaine.

Et un album inédit en radio ?

On verra… Une chanson par semaine pour VivaCité, et une chanson par semaine pour moi, je suis quand même une vieille personne, je dois tout doucement commencer à me reposer, même si je sais que je ne le ferai jamais. Je ne me vois pas prendre ma retraite…

On ne vous a jamais proposé d’être coach de «The Voice Belgique» ?

(Très longue hésitation) J’aurais de toute façon refusé… Je préfère un concours où on demande aux candidats d’écrire leur propre chanson. Dans «The Voice», ce sont des reprises, ça ne m’intéresse pas. Je ne serais pas non plus juré de Miss Belgique, pour les mêmes raisons. Les jeunes filles ne font rien de spécialement inédit pour qu’on les juge dessus.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Demander aux auditeurs de proposer des mots est venu après avec l’équipe de VivaCité. Et ce sont des vraies chansons de Jean-Luc Fonck. Mon truc à moi qui m’excite, c’est d’écrire des vrais titres, ce n’est pas du sketch.

Et le titre bonus, «Viva For Life» ?

Dans ce genre d’opération, on aime bien les chansons collégiales comme «Les Enfoirés», par exemple. Ce n’est pas tellement mon truc parce que je trouve ça un peu pathétique. Comme la demande avait été faite, j’ai voulu proposer un texte qui est tout sauf pathétique, et en fait, tout le monde chante une phrase qui ne veut pas vraiment dire quelque chose. C’est de la poésie un peu surréaliste. Je suis parti de la phrase «Ce sont les petites rivières qui font les grands fleuves», et je l’ai transformé à ma sauce… Les animateurs ont chanté chacun une phrase, mais ils ne savaient pas ce que les autres disaient avant ou après eux. La confiance était totale, et on est tous très contents du résultat, et c’est une chouette expérience pour tout le monde.

Les animateurs chantent bien ?

Certains m’ont surpris, oui. Il y a des superbes voix. Mais honnêtement, mêmes les pires d’entre eux chantent «bien». Je garde les noms pour moi… Quand vous écoutez mes albums, si on pouvait dire que j’ai une voix géniale, on le dirait, mais… ce que vous entendez sur les disques, c’est ce qu’on peut faire de mieux avec ma voix et la technique.

Découvrez le clip :

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Vous allez les inviter en concert ?

Pourquoi pas ?! Si j’interprète un des titres de l’album et que l’un ou l’autre des animateurs sont dans la salle, il risque de monter sur scène.

Mais je ne pense pas qu’on va pouvoir organiser un spectacle où tout le monde est là. Mais ce serait franchement génial…

Il est prévu d’interpréter la collégiale devant la Collégiale à Nivelles ?

Non, parce que ce sera réellement très difficile de les réunir tous. Pour faire l’album, on a dû prendre une dizaine de jours. C’est moi qui me suis occupé des agendas de tout le monde. J’ai joué les parfaites petites secrétaires ! Heureusement qu’il y a les mails, les SMS et le téléphone…

15e album, ça compte…

Ça représente 44 ans de carrière ! Je viens d’avoir 61 ans, et franchement, c’est toujours un plaisir de continuer à m’amuser en faisant ce genre de carabistouilles ! Je repars en tournée en septembre, la vie continue. Je ne vais pas m’arrêter là…

La chanson qui a le plus marqué les esprits, c’est «Torremolinos» ?

Il y avait déjà pas mal de monde qui venait aux concerts, avant que la chanson ne sortent, et les disques se vendaient bien avec les conditions de l’époque. «Torremolinos» a fait passer le groupe Sttellla de groupe alternatif-underground à plus pop(ulaire). Monsieur et Madame Tout-le-monde m’ont découvert avec ce titre-là.

Ça a été le titre-charnière et mon arrivée vraiment dans les médias. Je dois reconnaître qu’avant, on faisait un peu peur aux programmateurs des radios. (rires) Et je les comprends… Les gens ont compris, grâce à «Torremolinos» que ce que Sttellla faisait, était bon enfant, finalement. Il n’y a jamais rien eu de sérieux. Depuis toujours, je n’ai jamais fait que des farces.

Vous pouvez faire un concert sans la chanter ?

Je l’ai fait une fois, mais je ne le ferai plus. Les gens qui viennent, ont aussi envie d’entendre ce morceau-là. Et c’est le problème quand on fait beaucoup d’albums… Si je ne prends que 2 chansons par album, ça va faire une trentaine, c’est déjà de trop pour un récital. Je dois de plus en plus saquer les autres, tout en gardant les incontournables.

Gilles le Suisse de «7 à la Une» avait voulu savoir si à «Torremolinos», il y avait vraiment plus de Belges que d’Espagnols et il n’y a pas vu un seul Belge…

Je suis allé là-bas pour la dernière fois, en 1979, et j’ai fait la chanson en 1991. Par contre, je ne l’ai jamais vu, mais on me l’a confirmé plusieurs fois, on y a ouvert un bar qui s’appelle «Sttellla». J’ai fait plusieurs centaines de chansons avec des jeux de mots partout, et dans celle-là, il n’y en a pas… Je ne m’explique toujours pas pourquoi «Torremolinos» a cartonné comme ça. Au départ, on ne misait pas plus sur celle-là que sur les autres chansons.

Vous êtes déjà sur le 16e album ?

Non, on va se laisser le temps de faire la tournée. Mais pour «Le 8/9», j’en ai déjà composé 6 ou 7 nouvelles puisque j’en produis une chaque semaine.

Et un album inédit en radio ?

On verra… Une chanson par semaine pour VivaCité, et une chanson par semaine pour moi, je suis quand même une vieille personne, je dois tout doucement commencer à me reposer, même si je sais que je ne le ferai jamais. Je ne me vois pas prendre ma retraite…

On ne vous a jamais proposé d’être coach de «The Voice Belgique» ?

(Très longue hésitation) J’aurais de toute façon refusé… Je préfère un concours où on demande aux candidats d’écrire leur propre chanson. Dans «The Voice», ce sont des reprises, ça ne m’intéresse pas. Je ne serais pas non plus juré de Miss Belgique, pour les mêmes raisons. Les jeunes filles ne font rien de spécialement inédit pour qu’on les juge dessus.

Entretien : Pierre Bertinchamps

À part celle-là, on n’a pas pris le thème de l’enfance pour créer l’album. Par exemple, pour «Les Babas Cool», on va retrouver une espèce faux duo de Gainsbourg avec Birkin ou Bardot. Ce sont Fanny Jandrain, Cathy Immelen et Charlotte Dekoker qui seront les voix féminines. C’est à la fois à la bonne franquette, mais c’est fait en studio en bons professionnels.

C’est difficile de composer au «pied levé», toutes les semaines ?

Non. Ce ne sont pas tellement les mots qui sont difficiles à mettre ensemble. L’écriture du texte, je la fais en dernier, et c’est devenu une gymnastique pour moi. Par contre, écrire la chanson, c’est autre chose. Je le prends comme un jeu et du recul. J’essaie des arrangements musicaux costauds pour sortir justement des sketches où on ne prend que deux accords que l’on reproduit sur un texte chanté. Ce sont toujours des musiques et des paroles inédites. Honnêtement, si c’était stressant de faire ce genre de choses, je ne le ferais pas.

C’était votre idée ?

Oui, parce que ce n’est pas le genre de séquence que l’on propose à quelqu’un. Je le faisais déjà dans «Le Jeu des Dictionnaires», sur La Première. C’est à moitié mon idée, en fait. Au départ, je devais venir avec une chanson inédite, tous les vendredis.

Demander aux auditeurs de proposer des mots est venu après avec l’équipe de VivaCité. Et ce sont des vraies chansons de Jean-Luc Fonck. Mon truc à moi qui m’excite, c’est d’écrire des vrais titres, ce n’est pas du sketch.

Et le titre bonus, «Viva For Life» ?

Dans ce genre d’opération, on aime bien les chansons collégiales comme «Les Enfoirés», par exemple. Ce n’est pas tellement mon truc parce que je trouve ça un peu pathétique. Comme la demande avait été faite, j’ai voulu proposer un texte qui est tout sauf pathétique, et en fait, tout le monde chante une phrase qui ne veut pas vraiment dire quelque chose. C’est de la poésie un peu surréaliste. Je suis parti de la phrase «Ce sont les petites rivières qui font les grands fleuves», et je l’ai transformé à ma sauce… Les animateurs ont chanté chacun une phrase, mais ils ne savaient pas ce que les autres disaient avant ou après eux. La confiance était totale, et on est tous très contents du résultat, et c’est une chouette expérience pour tout le monde.

Les animateurs chantent bien ?

Certains m’ont surpris, oui. Il y a des superbes voix. Mais honnêtement, mêmes les pires d’entre eux chantent «bien». Je garde les noms pour moi… Quand vous écoutez mes albums, si on pouvait dire que j’ai une voix géniale, on le dirait, mais… ce que vous entendez sur les disques, c’est ce qu’on peut faire de mieux avec ma voix et la technique.

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Vous allez les inviter en concert ?

Pourquoi pas ?! Si j’interprète un des titres de l’album et que l’un ou l’autre des animateurs sont dans la salle, il risque de monter sur scène.

Mais je ne pense pas qu’on va pouvoir organiser un spectacle où tout le monde est là. Mais ce serait franchement génial…

Il est prévu d’interpréter la collégiale devant la Collégiale à Nivelles ?

Non, parce que ce sera réellement très difficile de les réunir tous. Pour faire l’album, on a dû prendre une dizaine de jours. C’est moi qui me suis occupé des agendas de tout le monde. J’ai joué les parfaites petites secrétaires ! Heureusement qu’il y a les mails, les SMS et le téléphone…

15e album, ça compte…

Ça représente 44 ans de carrière ! Je viens d’avoir 61 ans, et franchement, c’est toujours un plaisir de continuer à m’amuser en faisant ce genre de carabistouilles ! Je repars en tournée en septembre, la vie continue. Je ne vais pas m’arrêter là…

La chanson qui a le plus marqué les esprits, c’est «Torremolinos» ?

Il y avait déjà pas mal de monde qui venait aux concerts, avant que la chanson ne sortent, et les disques se vendaient bien avec les conditions de l’époque. «Torremolinos» a fait passer le groupe Sttellla de groupe alternatif-underground à plus pop(ulaire). Monsieur et Madame Tout-le-monde m’ont découvert avec ce titre-là.

Ça a été le titre-charnière et mon arrivée vraiment dans les médias. Je dois reconnaître qu’avant, on faisait un peu peur aux programmateurs des radios. (rires) Et je les comprends… Les gens ont compris, grâce à «Torremolinos» que ce que Sttellla faisait, était bon enfant, finalement. Il n’y a jamais rien eu de sérieux. Depuis toujours, je n’ai jamais fait que des farces.

Vous pouvez faire un concert sans la chanter ?

Je l’ai fait une fois, mais je ne le ferai plus. Les gens qui viennent, ont aussi envie d’entendre ce morceau-là. Et c’est le problème quand on fait beaucoup d’albums… Si je ne prends que 2 chansons par album, ça va faire une trentaine, c’est déjà de trop pour un récital. Je dois de plus en plus saquer les autres, tout en gardant les incontournables.

Gilles le Suisse de «7 à la Une» avait voulu savoir si à «Torremolinos», il y avait vraiment plus de Belges que d’Espagnols et il n’y a pas vu un seul Belge…

Je suis allé là-bas pour la dernière fois, en 1979, et j’ai fait la chanson en 1991. Par contre, je ne l’ai jamais vu, mais on me l’a confirmé plusieurs fois, on y a ouvert un bar qui s’appelle «Sttellla». J’ai fait plusieurs centaines de chansons avec des jeux de mots partout, et dans celle-là, il n’y en a pas… Je ne m’explique toujours pas pourquoi «Torremolinos» a cartonné comme ça. Au départ, on ne misait pas plus sur celle-là que sur les autres chansons.

Vous êtes déjà sur le 16e album ?

Non, on va se laisser le temps de faire la tournée. Mais pour «Le 8/9», j’en ai déjà composé 6 ou 7 nouvelles puisque j’en produis une chaque semaine.

Et un album inédit en radio ?

On verra… Une chanson par semaine pour VivaCité, et une chanson par semaine pour moi, je suis quand même une vieille personne, je dois tout doucement commencer à me reposer, même si je sais que je ne le ferai jamais. Je ne me vois pas prendre ma retraite…

On ne vous a jamais proposé d’être coach de «The Voice Belgique» ?

(Très longue hésitation) J’aurais de toute façon refusé… Je préfère un concours où on demande aux candidats d’écrire leur propre chanson. Dans «The Voice», ce sont des reprises, ça ne m’intéresse pas. Je ne serais pas non plus juré de Miss Belgique, pour les mêmes raisons. Les jeunes filles ne font rien de spécialement inédit pour qu’on les juge dessus.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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