Jean-Louis Lahaye : «Le wallon, c’est plus que des mots !»
L’animateur theutois se confie à Fanny Jandrain sur ses racines wallonnes dans «Stoemp, pèkèt… et des rawettes !» (vendredi sur La Une).
La Wallonie, Jean-Louis Lahaye la connaît presque sur le bout des doigts. Depuis plusieurs années, il propose un microprogramme sur ses plus jolis coins. Il les évoque auprès de Fanny Jandrain dans «Stoemp, pèkèt…et des rawettes».
Êtes-vous fier d’être wallon ?
Évidemment, je suis extrêmement fier d’être wallon ! Et je voudrais que tout le monde puisse dire la même chose. Nos talents ne sont pas assez mis en évidence, notre identité wallonne pas assez affirmée !
Avez-vous appris le wallon ?
Mes parents parlaient français et wallon à la maison, donc je le comprends assez bien, mais je le parle peu. En fait, on ne me l’a pas appris.
C’est un regret ?
Le wallon fait partie de notre culture. Faute d’être enseigné aux jeunes, il risque un jour de disparaître. C’est du patrimoine qui s’en ira. Le wallon est plus qu’une langue, il exprime tellement plus que des mots. C’est une langue riche et précieuse.
Connaissez-vous un juron en wallon ?
Mon père disait : «Nom di dju d’sacristain de nom di dju de mil dju !» Je ne sais pas ce que ça signifie réellement, mais il le disait quand il faisait une bêtise… Ce devait être du costaud.
Apprenez-vous le wallon à vos enfants ?
Un peu, mais pour eux, c’est un «parler» qui remonte à tellement loin que c’est compliqué.
Vous êtes la voix off de «Wallonie en famille», à 20.00 sur La Une, des capsules sur le tourisme en Wallonie. Est-ce un bon plan pour les vacances ?
Notre patrimoine naturel et culturel est magnifique, et si le changement climatique est désastreux au niveau mondial, les températures et le climat restent, en revanche, «acceptables» chez nous. La Wallonie regorge d’endroits somptueux. Quand vous les associez à la gastronomie, c’est bingo. Ce mélange vous fait passer des moments extraordinaires.
Votre coin favori ?
J’aime bien le château de Franchimont (près de Spa), dans la province de Liège. J’y retourne régulièrement et je raconte à mes enfants l’histoire des Six-cents Franchimontois. Ils adorent.
Dans le wallon tout est bon ?
Il suffit juste d’y croire !
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