Jean-Louis Lahaye donne des ailes à «Auto Mobile» (La Deux)

Jean-Louis Lahaye donne des ailes à «Auto Mobile» (La Deux)
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Passionné d’aviation, l’animateur ouvre le magazine des sports moteur de la RTBF à tout ce qui vole et même qui flotte !

C’est passé un peu inaperçu, mais depuis quelques semaines, le magazine «Auto Mobile» (le vendredi en fin de soirée, sur La Deux) est plus mobile et moins auto, en s’ouvrant à d’autres moyens de transport : avions, bâteaux et même l’utilisation des drones. Une nouvelle séquence orchestrée par Jean-Louis Lahaye et sa société de production LDV Production.

Entre l’animateur et l’aviation, c’est une longue histoire d’amour, plus forte que la télévision. Et si Lahaye peut mêler les deux, autant dire qu’il est carrément sur un petit nuage… «J’avais proposé à François Tron (directeur de la Télévision, NDLR) de trouver un animateur qui pouvait piloter des para-moteurs, des deltaplanes motorisés, des ULM trois axes, des bateaux, des avions et parfois des hélicoptères ou même faire de la plongée sous-marine», explique Jean-Louis Lahaye. «Et que ce type puisse proposer des séquences à la RTBF. Ma grande chance était qu’à ce moment-là, Nicolas Hulot était très occupé. Et je lui ai promis de ne pas me lancer en politique et de m’y atteler.» Le directeur a été séduit, et avec l’aide de Michel Lecomte de la rédaction sportive (puisque «Auto Mobile» est avant tout un magazine de sport), une séquence pilote a été mise en boîte.

À côté des divertissements et des blagues – parfois un peu potaches – dont il nous régale avec Maureen Louys, notamment à l’Eurovision, Lahaye marche sur les traces d’Icare. Un rêve qu’il compte bien réaliser dans un futur proche.

Pierre Bertinchamps

Si l’idée d’un vrai programme dédié à ces engins ne déplairait pas au Theutois, on ne va pas faire de plans sur la comète trop vite. «On n’en est strictement pas là, et pour l’instant, avec Manu van den Brempt (producteur d’ «Auto Mobile», NDLR), on réalise de chouettes choses, je n’ai absolument pas envie de piquer quoi que ce soit. C’est clair que ce type de programme me plait énormément. » Par contre, les courses de drones (comme la Drone Racing League sur ABxplore) sont moins la tasse de thé de l’animateur. «La compétition en soi est intéressante, mais ce serait, à mon sens, plus qualitatif de faire ça sur un site remarquable où on pourrait en parallèle de la course avec de belles images, raconter et apprendre des choses au téléspectateur», explique-t-il. La télé intelligente, l’autre credo de Jean-Louis Lahaye.

À côté des divertissements et des blagues – parfois un peu potaches – dont il nous régale avec Maureen Louys, notamment à l’Eurovision, Lahaye marche sur les traces d’Icare. Un rêve qu’il compte bien réaliser dans un futur proche.

Pierre Bertinchamps

Le premier sujet diffusé démontrait que se déplacer à l’aide de la petite aviation n’était pas plus cher qu’en voiture. La machine était lancée, et le public depuis en redemande. «C’est génial de se dire que l’on propose quelque chose de très différent par rapport à la ligne éditoriale, et que ça fonctionne. On surprend par les moyens de locomotion, et on va même aller plus loin parce qu’on finalise une séquence sur les drones et l’hydravion.»  

L’avantage d’un magazine «de niche», c’est que l’on peut aussi aller plus en profondeur. «Je parle aussi du côté technique des engins, et j’avais tendance à rendre le sujet très général pour qu’il parle à tout le monde, et le producteur m’a poussé à aller plus loin. Pour moi, c’est un bonheur de communiquer ma passion», confesse l’animateur.

Et pourquoi pas un magazine spécifique aux engins volants ?  «Pour l’instant j’adore faire ces séquences, mais la réflexion est intéressante. C’est clair qu’un jour ou l’autre, on pourrait proposer sur la RTBF quelque chose de plus conséquent.» Ce serait une première sur une grande chaîne. «L’enjeu de la mobilité passera peut-être aussi par là», assure Jean-Louis.

«Passion», c’est bien le terme. «Je ne sais pas exactement d’où me vient ce virus, mais je sais que j’avais un grand-oncle qui était pilote pendant la Première Guerre mondiale. Je ne le connais pas, mais ça m’est resté», confie l’animateur. «Et la première fois que j’ai vu un avion décoller de ma vie, c’était unique. C’est devenu une de mes plus grandes passions.»

Jean-Louis Lahaye va au bout de la logique, il a décroché sa licence pour piloter un drone, et il suit actuellement des cours à l’école qui jouxte l’aéroport de Charleroi pour piloter son propre avion. «Mais j’aime aussi ce qui va sur l’eau. L’hydravion, c’est le sommet pour moi ! Pouvoir tout combiner avec la télévision, c’est le bonheur. Des séquences comme celles-là n’existent pas ailleurs.»

Si l’idée d’un vrai programme dédié à ces engins ne déplairait pas au Theutois, on ne va pas faire de plans sur la comète trop vite. «On n’en est strictement pas là, et pour l’instant, avec Manu van den Brempt (producteur d’ «Auto Mobile», NDLR), on réalise de chouettes choses, je n’ai absolument pas envie de piquer quoi que ce soit. C’est clair que ce type de programme me plait énormément. » Par contre, les courses de drones (comme la Drone Racing League sur ABxplore) sont moins la tasse de thé de l’animateur. «La compétition en soi est intéressante, mais ce serait, à mon sens, plus qualitatif de faire ça sur un site remarquable où on pourrait en parallèle de la course avec de belles images, raconter et apprendre des choses au téléspectateur», explique-t-il. La télé intelligente, l’autre credo de Jean-Louis Lahaye.

À côté des divertissements et des blagues – parfois un peu potaches – dont il nous régale avec Maureen Louys, notamment à l’Eurovision, Lahaye marche sur les traces d’Icare. Un rêve qu’il compte bien réaliser dans un futur proche.

Pierre Bertinchamps

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici