«Je ne sais pas si c’est tout le monde» sur Arte : documentaire d’un chanteur cinéphile

Le documentaire de Vincent Delerm est produit par Julie Gayet © Isopix

Vincent Delerm a recueilli les confessions de célébrités et d’anonymes pour composer un film – diffusé ce mercredi à 22h30 sur Arte – qui dévoile quelques fragments intimes de chacune d’entre elles. Rencontre.

Vincent Delerm, quel est le but de ce documentaire ?

Faire exprimer quelque chose de plus personnel aux gens. Ce n’est pas le cas dans chaque séquence, mais idéalement, il suffit que deux ou trois personnages fassent écho auprès des téléspectateurs pour réussir à concrétiser cette idée.

Comment avez-vous choisis les personnes qui témoignent ?

Ce sont des gens de mon entourage. Certains sont identifiés, d’autres pas. J’ai effectué une sélection pour retenir des personnalités touchantes et qui pouvaient dévoiler, en trois ou quatre minutes, des sentiments très personnels.

La dernière séquence avec Jean Rochefort est très forte puisqu’il vous offre son ultime jour de tournage…

C’était l’aboutissement d’une histoire puisqu’on se connaissait depuis des années. Au moment du tournage, il était fatigué, il avait annoncé qu’il arrêtait sa carrière, sa présence était un vrai cadeau. Le dernier plan a pris tout son sens parce qu’après avoir consacré une vie au cinéma, il apparaissait vraiment dans son dernier plan. C’était émouvant de le penser… 

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