Disponible depuis le 1er mars sur Netflix, ce drame sud-coréen est passé inaperçu parmi des nouveautés telles que l’adaptation live action d’«Avatar» ou «Spaceman», nouveau film avec Adam Sandler. Touchant et révoltant, «Je m’appelle Loh Kiwan» ne vous laissera pas indifférent.
«Je m’appelle Loh Kiwan» raconte l’histoire d’un Nord-coréen qui a l’opportunité de quitter l’Asie pour la Belgique. Là, les dures lois de l’immigration lui barrent la route. Il trouve l’espoir en Ma Ri (Choi Sung-eun), une jeune femme qui lui a volé son portefeuille, dernier souvenir de sa défunte mère.
Si le scénario manque parfois de subtilité, il prend aux tripes. On suit le quotidien du jeune immigré qui doit pour survivre d’abord fuir son pays et ensuite se voir refuser toute aidespar les Belges. Il fouille les poubelles, dort dans des toilettes publiques, mais garde espoir pour une vie meilleure. Détermination et résilience sont les maîtres mots pour qualifier ce personnage touchant, interprété par Song Joong-ki («Vincenzo»).
Son histoire tragique révèle les dures lois de l’immigration et les difficultés de s’intégrer dans un pays étranger. Le film s’aventure aussi dans les bas-fonds de Bruxelles. Trafic de drogues, paris dangereux, usines clandestines, vous ne verrez plus la capitale d’un même œil.
Et c’est ce qu’on reprochera avant tout à ce long métrage, adaptation du roman «I Met Loh Kiwan» de Cho Hae-jin. Le scénario manque parfois de subtilité et tombe dans le «misery lit». Le personnage subit de la violence gratuite et un harcèlement perpétuel, ne laissant aucun temps de pause pour espérer une quiétude.
Mis à part ce petit défaut qui casse le rythme et le réalisme du récit, «Je m’appelle Loh Kiwan» est un long métrage à voir sans aucune hésitation. Mais attention, préparez les mouchoirs !
Pour le découvrir, rendez-vous sur Netflix. La bande-annonce :
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