Jacques van den Biggelaar : «Je suis Monsieur Insolite»
«I comme» souffle ses 36 bougies et, après trois mois d’absence, fête un retour à l’antenne, ce samedi à 19h50 sur RTL-TVI. Jeune sexagénaire, Jacques van den Biggelaar, toujours à la manœuvre du plus ancien magazine de la chaîne, a répondu aux questions de Télépro.
Qu’y a-t-il au menu dans l’émission de ce samedi 7 novembre ?
Nous allons démarrer avec la visite d’une ville américaine entièrement décorée sur le thème de «Star Wars». Pour ce retour à l’antenne, nous lançons une série de sujets sur des Wallons exceptionnels. Enfin, vous retrouverez Jill Vandermeulen avec sa séquence récurrente, «Jill TV».
Comment trouvez-vous encore des sujets insolites après trente-six ans d’antenne ?
C’est bien de rappeler que l’émission a été lancée en septembre 1984 par un des créateurs de RTL : Robert Diligent. J’ai repris le flambeau en 1993. Après toutes ces années, nous avons réussi à flairer le sujet potentiellement diffusable avec une équipe de tournage qui a la même affinité que moi. J’ai aussi un réseau de personnes qui me propose des reportages venant de l’étranger. Pour ces professionnels, je suis «Monsieur Insolite».
Au fil des années, RTL a dépoussiéré «I comme» avec la présence de chroniqueurs comme Virginie Claes, Ludovic Daxhelet et Jill Vandermeulen. Qu’apportent-ils ?
Du sang neuf. Ce sont des personnes qui regardent l’insolite avec leurs yeux de trentenaires. Ils ont aussi une autre manière d’appréhender les sujets. Grâce à eux, le rythme du programme a changé, tout comme l’écriture des textes.
Vous êtes le seul visage en 2020 à avoir participé à la naissance de RTL-TVI en septembre 1987. Pouvons-nous vous comparer au dinosaure de la chaîne ?
Oui. Je ne garde que de bons souvenirs «humains» de cette époque. J’ai l’impression d’être souvent un Roi qui est toujours là dans son palais après toutes ces années. J’ai aussi pu côtoyer les Marylène, Anouchka, Robert Diligent…
Justement, le côté rétro a la cote en ce moment sur RTL-TVI, avec «RTL, c’est culte» et «Souvenirs, souvenirs»…
La nostalgie est bien présente effectivement, mais pas dans le sens négatif du terme. Le téléspectateur a évolué avec notre chaîne. Ce qu’on a fait dans le passé, on le regarde aujourd’hui avec une petite larme en se disant que c’était bien, mais pas mieux.
Extraits d’une interview parue dans Télépro du 05/11/2020
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