Jacky : «La télévision est lisse aujourd’hui»
L’animateur culte du «Club Dorothée» passera tout l’été sur Nostalgie, avec Ingrid Franssen, pour raconter ses souvenirs et ses anecdotes les plus croustillantes.
Dès ce samedi 6 juillet (18h), et jusqu’à la fin août, The Place to Be sera «Le Bar de Jacky». Une heure où l’animateur va racontera, avec humour et décalage, les coulisses de la musique, ses rencontres à la télévision et ses anecdotes du showbiz.
«C’est Frédéric Herbays qui avait envie de proposer un programme spécial pour l’été», explique Ingrid Franssen, la coanimatrice du «Bar du Jacky». «On cherchait une personnalité avec un background assez costaud et qui aurait des choses à raconter. Ça tombait bien, Jacky avait déjà collaboré avec Nostalgie France.»
L’animatrice l’assure, c’est quelqu’un de très accessible, «pas du tout Parigot !». «Je vais boire ses paroles durant tout l’émission…»
Les sujets porteront sur la télé et la musique, en passant par Serge Gainsbourg, Bob Marley ou Dire Straits…
Pourquoi un programme pour raconter vos souvenirs ?
C’est la première fois qu’on me le propose, et je trouve l’idée sympa. J’ai d’un côté pas mal d’anecdotes d’attaché de presse (de Serge Gainsbourg, notamment) et de l’autre, d’animateur télé. Je me suis occupé de pas mal de stars, et j’en ai rencontré aussi beaucoup durant ma carrière télé. C’est marrant, je donne plein d’anecdotes assez croustillantes.
Vous avez carte blanche ?
Oui, et comme ça marche, on ne me met pas de frein.
Lio va bien ?
On est toujours copains, et on se voit toujours.
D’où vient la chanson «Tétéou» ?
On s’est connu à «Platine 45». Je suis devenu ami avec Alain Chamfort qui vivait avec elle à l’époque. Un jour, Alain a trouvé le refrain sur son clavier, et il a composé la chanson. Je suis allé voir le parolier (qui était celui de Bashung aussi) et on a sorti le disque. Un vrai truc de copains… et ça a marché.
Quels sont vos rapports avec la Belgique ?
C’est ici qu’on a enregistré «Tétéou». J’aime bien les Belges en général. Vous avez un humour et une autodérision qui me correspondent bien. Et puis, j’ai de la famille qui vit à Bruxelles.
Entretien : Pierre Bertinchamps
Vous vous intéressé toujours à la musique ?
Bien sûr, et dans mon émission, je reçois pas mal de groupes en live. Chez moi, j’écoute toujours autant de rock. Je suis un Enfant du rock…
Ça ne manque pas à la télévision ?
C’est vrai qu’il n’y en a plus beaucoup. Ça n’intéresse pas les patrons de chaînes semble-t-il… C’est une question d’époque, je pense. Dans les années 80, il y en avait pas mal. Aujourd’hui, elles ont quasi disparues. Apparemment, un groupe de rock, ça s’écoute en concert, moins à la télé.
Honnêtement, est-ce qu’en 2019, le «Club Dorothée» marcherait encore à la télévision ?
Non. C’était inscrit dans le temps, et le casting était bien choisi. À l’époque, il n’y avait pas internet. On ne pourrait plus le faire comme avant. On nous demande souvent de refaire le «Club Dorothée», mais on ne veut pas. On a passé vingt ans ensemble, c’était magique et génial. J’ai adoré ça. Ça ne correspond plus aux attentes de la télévision aujourd’hui.
On a arrêté Dorothée au bon moment ?
Quelque part, oui. La télévision est lisse aujourd’hui. Les invités ont peur de se retrouver sur les réseaux sociaux. Ça n’existait pas à l’époque, on pouvait être cash…
Pourtant, vous avec un programme déjanté sur IDF1…
Moi, c’est moi… C’est mon univers, et je me lâche. C’est une des émissions les plus folles du PAF. Et ce sont les autres qui le disent…
Vous avez carte blanche ?
Oui, et comme ça marche, on ne me met pas de frein.
Lio va bien ?
On est toujours copains, et on se voit toujours.
D’où vient la chanson «Tétéou» ?
On s’est connu à «Platine 45». Je suis devenu ami avec Alain Chamfort qui vivait avec elle à l’époque. Un jour, Alain a trouvé le refrain sur son clavier, et il a composé la chanson. Je suis allé voir le parolier (qui était celui de Bashung aussi) et on a sorti le disque. Un vrai truc de copains… et ça a marché.
Quels sont vos rapports avec la Belgique ?
C’est ici qu’on a enregistré «Tétéou». J’aime bien les Belges en général. Vous avez un humour et une autodérision qui me correspondent bien. Et puis, j’ai de la famille qui vit à Bruxelles.
Entretien : Pierre Bertinchamps
Vous racontez tout, ou vous en laissez un peu pour une 2e saison ?
Il en reste plein ! On a mis en boîte 5 ou 6 anecdotes par émission. Je pourrais même faire une 3e saison…
Et le feeling avec Ingrid ?
On s’est vu une fois à Paris, et le courant est très vite passé. On vient de finir les enregistrements, et on a franchement bien rigolé.
On ne vous voit plus en Belgique…
Depuis dix ans, je suis sur la chaîne IDF1 qui n’est disponible que sur la TNT en Île-de-France. J’y fait un talkshow, en direct, du lundi au vendredi, qui s’appelle «Jacky lave plus propre». Je reçois des invités, où parfois ça dérape un peu. Mon univers, quoi !
On voit parfois des images dans les bêtisiers. C’est vraiment comme ça ?
Mon émission est connue chez vous parce que Cyril Hanouna adore l’émission et il n’arrête pas de montrer des images. On ne voit que 30 secondes, mais ça suffit pour faire connaître le programme. (rires)
Quelle est votre meilleure anecdote ?
En quarante ans, j’en ai plein, mais mon meilleur souvenir, c’est avec Serge Gainsbourg. J’ai été son attaché de presse pendant huit ans. Serge a marqué trois voire quatre générations. Il y a des personnes de 20 ou 30 ans qui le découvrent aujourd’hui et qui l’aiment beaucoup. C’est un chanteur culte. Comme toutes les personnes bourrées de talent, il est indémodable, parce qu’il n’a jamais été à la mode.
Vous vous intéressé toujours à la musique ?
Bien sûr, et dans mon émission, je reçois pas mal de groupes en live. Chez moi, j’écoute toujours autant de rock. Je suis un Enfant du rock…
Ça ne manque pas à la télévision ?
C’est vrai qu’il n’y en a plus beaucoup. Ça n’intéresse pas les patrons de chaînes semble-t-il… C’est une question d’époque, je pense. Dans les années 80, il y en avait pas mal. Aujourd’hui, elles ont quasi disparues. Apparemment, un groupe de rock, ça s’écoute en concert, moins à la télé.
Honnêtement, est-ce qu’en 2019, le «Club Dorothée» marcherait encore à la télévision ?
Non. C’était inscrit dans le temps, et le casting était bien choisi. À l’époque, il n’y avait pas internet. On ne pourrait plus le faire comme avant. On nous demande souvent de refaire le «Club Dorothée», mais on ne veut pas. On a passé vingt ans ensemble, c’était magique et génial. J’ai adoré ça. Ça ne correspond plus aux attentes de la télévision aujourd’hui.
On a arrêté Dorothée au bon moment ?
Quelque part, oui. La télévision est lisse aujourd’hui. Les invités ont peur de se retrouver sur les réseaux sociaux. Ça n’existait pas à l’époque, on pouvait être cash…
Pourtant, vous avec un programme déjanté sur IDF1…
Moi, c’est moi… C’est mon univers, et je me lâche. C’est une des émissions les plus folles du PAF. Et ce sont les autres qui le disent…
Vous avez carte blanche ?
Oui, et comme ça marche, on ne me met pas de frein.
Lio va bien ?
On est toujours copains, et on se voit toujours.
D’où vient la chanson «Tétéou» ?
On s’est connu à «Platine 45». Je suis devenu ami avec Alain Chamfort qui vivait avec elle à l’époque. Un jour, Alain a trouvé le refrain sur son clavier, et il a composé la chanson. Je suis allé voir le parolier (qui était celui de Bashung aussi) et on a sorti le disque. Un vrai truc de copains… et ça a marché.
Quels sont vos rapports avec la Belgique ?
C’est ici qu’on a enregistré «Tétéou». J’aime bien les Belges en général. Vous avez un humour et une autodérision qui me correspondent bien. Et puis, j’ai de la famille qui vit à Bruxelles.
Entretien : Pierre Bertinchamps
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