«Inventing Anna» (Netflix) : une escroc à la gueule d’ange

Julia Garner endosse le rôle de l'arnaqueuse pour Netflix © Netflix
Aurélie Bronckaers
Aurélie Bronckaers Journaliste

Inspirée d’une histoire vraie, «Inventing Anna» est l’œuvre de la créatrice en vogue Shonda Rhimes. Entre drames, enquête, amour, amitié, mensonges, arnaques, business et vie démesurée, la série événement Netflix attire de nombreux abonnés depuis sa sortie. Vaut-elle le coup d’œil ?

Pitch : Vivian Kent, journaliste sur le fil du rasoir, enquête sur l’affaire Anna Delvey, la légendaire héritière allemande d’Instagram qui ne s’est pas contentée de briser les cœurs de la scène sociale new-yorkaise, mais qui l’a aussi dépouillée ! Anna est-elle la plus grande reine de l’arnaque de Big Apple ou simplement la version moderne du rêve américain ?

«Cette histoire est complètement vraie, sauf les parties qui sont totalement inventées.»

Une arnaque à 270.000 dollars américains. C’est ce que raconte la nouvelle série Netflix de Shonda Rhimes : «Inventing Anna». En neuf épisodes, la minisérie retrace le parcours d’Anna Delvey, une escroc russe se faisant passer pour une héritière allemande aux gros portefeuilles auprès de la haute société new-yorkaise. En parallèle, la journaliste Vivian Kent s’intéresse à l’affaire et enquête sur ses intentions. Les deux femmes entretiennent dès lors une relation «sombre et drôle qui oscille de l’amour à la haine», décrit la plateforme de streaming.

La vingtenaire voyage en jet privé, mange auprès de gros bonnets, loge dans de luxueux hôtels et se fait habiller par les plus grands créateurs pour zéro kopeck. Son meilleur coup ? Persuader deux banques les plus prisées de New York de lui prêter de l’argent pour créer une fondation. Comment parvient-elle à duper tout ce beau monde ? Avec un peu de culot, des manipulations et une stratégie bien ficelée.

Une impressionnante entourloupe adaptée sur Netflix. Julia Garner prête ses traits à la fraudeuse. Les deux jeunes femmes se ressemblent comme deux gouttes d’eau… L’actrice s’est donnée à fond pour le rôle. Elle a rencontré l’arnaqueuse en prison, a perfectionné son accent et s’est dotée des meilleurs accessoires pour l’incarner.

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Son avis

Anna Sorokin, de son vrai nom, a été condamnée pour crimes organisés, escroquerie et grand banditisme en 2017. Toujours derrière les barreaux, elle a aujourd’hui 31 ans.

Pour obtenir les droits de son histoire, Netflix a déboursé 320.000 dollars ! L’intéressée a eu l’occasion de visionner la série. «C’est bizarre de voir sa propre vie appartenir à quelqu’un d’autre. C’est comme si beaucoup de gens dans votre vie vous disaient ce qu’ils pensent de vous, tous en même temps», a-t-elle déclaré.

Shonda Rhimes n’a laissé aucun doute sur ses choix artistiques. Elle assume avoir pris quelques libertés dans le scénario. La série reste néanmoins une adaptation intéressante sans trop d’accroc. Elle est à voir sur Netflix. La bande-annonce :

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