Il y a une (vraie) vie après Miss Belgique !

La vie de Sandrine Corman a basculé le jour de son élection © Isopix
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Le 28 décembre, RTL-TVI proposera une émission de Sandrine Corman sur le quotidien des anciennes miss, et leur nouvelle vie loin de l’écharpe et de la couronne.

Si depuis plus de vingt ans, en Belgique francophone, Miss Belgique rime avec speakerine à la télé, ce n’est pas le parcours de toutes les anciennes reines de beauté du pays. Précisons tout de même que lorsque l’on est miss un jour, on l’est pour toujours pour son année d’élection.  Tatiana Silva, par exemple, était et reste Miss Belgique 2005.

L’idée de «La Vraie vie des Miss» vient de Sandrine Corman (Miss Belgique 1997) et première Miss de la nouvelle génération à entrer à la télévision (Marylène Bergmann et Anouchka Sikorsky avaient également porté l’écharpe de Miss avant d’arriver sur RTL Télévision). La Verviétoise – qui connaît donc bien le sujet – voulait suivre le quotidien d’une Miss Belgique (francophone ou flamande) en 2020, et savoir ce qu’elles sont devenues. On retrouvera aux côtés de Sandrine : Véronique De Kock (1995), Virginie Claes (2006), Alizée Poulicek (2008) et la dernière miss francophone Noémie Happart (2013).

«C’est quelque chose qui me trottait dans la tête depuis un petit temps», explique Sandrine Corman. «L’élection de Miss Belgique a moins de retentissement aujourd’hui que lors de mon élection en 1997, et ça me fait un peu mal au cœur. Je veux faire renaître cet engouement au travers d’autres miss et voir ce qu’on est devenues et ce que l’émission nous a apporté. Les gens veulent aussi savoir ce que nous sommes devenues en tant que femmes ou maman.»

Comparé à Miss France, les Miss du Plat pays sont moins médiatisées, mais Véronique De Kock (qui a été speakerine sur VTM après son élection) a une explication : «De mon temps, on apparaissait quasi toutes les semaines à la télé. Aujourd’hui, le Concours ne vit plus autant. Et les habitudes de consommation ont changé. » Et puis en France, la Miss signe un contrat de mannequinat durant son année de règne, ce qui lui permet d’avoir un pied dans le métier et les médias.

À part chez RTL, la fonction de speakerine a disparu, mais pas mal d’anciennes miss se sont reconverties. Véronique De Kock vient d’ouvrir un magasin, Virginie Claes travaille dans l’événementiel et est professeure d’université. Quant à Noémie Happart, qui avait eu des proposition télé, elle avait préféré reprendre ses études au bout de son règne. Enfin, si les miss actuelles ne passent pas beaucoup sur le petit écran, elles sont surtout devenues des influenceuses sur les réseaux sociaux, finalement là où se trouve le public…

Sandrine Corman nous promet plein de surprises, en attendant la prochaine élection de Miss Belgique, prévue en janvier prochain. RTL n’a pas encore confirmé sa diffusion sur une de ses chaînes ou RTLplay.

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