«Il était une fois les gènes» (Arte) : l’hérédité en question

Depuis l’essor des thérapies géniques, la science peut désormais recoder génétiquement un individu © Arte

Décryptage de la folle aventure de la génétique, entre progrès spectaculaires et défis éthiques, à travers un documentaire diffusé ce samedi 23 mai à 20h50 sur Arte.

Pythagore pensait que la semence masculine collectait des informations à travers le corps pour les transmettre au fœtus. Aristote supputait que les deux parents apportaient leur contribution : l’homme un message contenant des consignes, la femme la matière première pour «fabriquer» un enfant. Des premières théories sur l’hérédité émises par les penseurs de l’Antiquité aux découvertes révolutionnaires du moine botaniste Gregor Mendel, en passant par les expériences de l’embryologiste et généticien Thomas Hunt Morgan sur des drosophiles jusqu’à la révélation de la double hélice, la science s’emploie à percer les mystères du génome humain.

Ce documentaire en deux volets d’Arte (comprendre le génome et le modifier) retrace l’histoire de la génétique porteuse de nombreux espoirs pour les patients atteints de maladies rares. «La question fondamentale, c’est pourquoi les êtres humains sont-ils si ressemblants et si différents à la fois ?», interroge le médecin indo-américain Siddhartha Mukherjee, auteur du livre «Il était une fois le gène» dont s’est inspiré le réalisateur du film, Barak Goodman.

Nourri d’archives et d’interviews (biologistes, historiens des sciences, généticiens, patients), il nous plonge dans les coulisses d’une révolution médicale en marche, à l’heure où des laboratoires sont tentés par une forme d’eugénisme.

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