«Ici tout commence» : un an de… succès !

Un an après son lancement en pleine crise covid, la série fédère 350.000 téléspectateurs belges © TF1/ITC/Thomas Braut

Le 2 novembre 2020, TF1 lançait, en pleine période covid, sa seconde fiction quotidienne, trois ans après «Demain nous nous appartient». Un an plus tard, «Ici tout commence» se porte très bien. Petit tour dans les coulisses.

Pas moins de 4 millions de fans, dont 350.000 fidèles belges, suivent «Ici tout commence». «Je pense que nous sommes arrivés au bon moment. Le confinement nous a forcément aidés, mais nous avons aussi répondu à l’attente du public en proposant un rendez-vous différent. Notre série quotidienne réunit tout ce que ce genre a de plaisant et d’addictif : les rebondissements, le mystère, l’attachement aux personnages… Mais contrairement aux autres, l’action se situe dans un univers clos et non une ville», explique Sarah Farahmand, productrice de la fiction.

Et c’est vrai que le public s’accroche aux aventures de ces élèves de cuisine de l’école Auguste Armand, à tel point qu’une bonne cinquantaine de fans les attendent presque chaque jour sur le lieu de tournage. «J’ai passé mes vacances dans la région, exprès pour la série», nous révèle Martine Falque, une habitante de Belgrade (Namur). «Même si je n’ai aperçu que Laetitia (Florence Coste), je suis contente d’avoir découvert les lieux et acheté quelques souvenirs dans la boutique (ouverte depuis le 19 juillet dernier, ndlr) qui se trouve juste à côté des studios.» Pour les besoins du tournage, la production dispose de 3.800 m2 de décors installés dans et autour du château de Calvières (département du Gard).

Des acteurs euphoriques

Le sourire se lit effectivement sur le visage des comédiens. «Alors que je m’épanouissais dans «Demain nous appartient», j’ai osé prendre le risque de partir sur une série où tout était à construire», se souvient Vanessa Demouy (Rose Latour). «Le casting et l’histoire ont fini de me convaincre.»

Même son de cloche pour son collègue Agustín Galiana (Lisandro Inesta) : «J’ai tout de suite senti que l’équipe était ravie de pouvoir mettre son énergie au service de ce projet après cette période si particulière du covid. En plus, j’étais heureux de rejoindre des personnes que j’admire, comme Elsa Lunghini, Catherine Marchal, Frédéric Diefenthal… J’étais aussi très fier que TF1 me fasse à nouveau confiance pour un rôle récurrent dans une série.»

Jeune génération

Les téléspectateurs ont aussi découvert une nouvelle brochette de jeunes acteurs, comme Catherine Davydzenka, qui incarne Hortense. «J’ai l’impression que tout est allé très vite et, en même temps, pas tant que ça. Je savais que nous allions vivre une expérience forte, mais je ne pouvais pas imaginer l’ampleur du phénomène. J’ai découvert beaucoup de choses, des gens formidables.»

«Professionnellement et personnellement, ces derniers mois ont été extrêmement enrichissants et je ne suis plus celle que j’étais», déclare Julie Sassoust alias Anaïs, la petite copine de Lisandro. «L’intensité du rythme de tournage m’a beaucoup forgée et je sais que je serai désormais capable de m’adapter à n’importe quel projet.»

«Tout a commencé un jour de novembre 2020 et on compte bien ne jamais écrire de fin», conclut pour nous Vincent Meslet, directeur général de la société de production Newen.

On ne peut pas le nier : «Ici tout commence» est plus qu’un succès, c’est un véritable phénomène de société.

Cet article est paru dans le Télépro du 28/10/2021

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