Hoshi aux Victoires de la musique : «Il suffit d’y croire !»

«Je voulais mêler Japon et musique, deux éléments qui font mon bonheur», explique-t-elle © Isopix
Nicole Real Journaliste

La jeune artiste tentera de décrocher le prix de la Révélation de l’année aux 35es Victoires de la musique, à suivre en direct ce vendredi dès 21h05 sur France 2.

Plusieurs innovations marquent les 35 ans de cette soirée musicale, notamment la suppression de cinq catégories, qui passent ainsi à huit.

Rencontre avec Mathilde Gerner, alias la chanteuse Hoshi (23 ans), qui nous confie ses espoirs.

Que représente votre nomination aux Victoires de la musique ?

C’est fou parce que cette cérémonie, je ne la loupe jamais. Chaque année, je la regarde soit en direct, soit en replay. Alors, vous imaginez mon émotion d’être sur scène et en direct !

Pourquoi avez-vous choisi Hoshi comme nom de scène ?

Très jeune, les mangas m’ont fait découvrir la culture japonaise et j’en suis devenue raide dingue. Hoshi signifie étoile, un mot qui exprime toute la confiance et l’espoir que j’avais dans mon projet. «Il suffit d’y croire», cette phrase est tatouée sur mon bras. L’étoile filante représente la concrétisation de ce vœu et c’est beau.

Quelle a été la réaction de vos parents à votre décision de suivre une voie artistique ?

Même si je leur ai imposé peu de chose, ils n’ont pas sauté de joie. Leur seul souci était que je réussisse à vivre de ce métier. Il n’existe aucun cursus pour apprendre à chanter, chacun doit tracer sa route. Et, je reconnais que mes parents ont été très cools car ils ont accepté mon choix de quitter l’école.

Comment avez-vous appris la musique ?

J’ai commencé le piano à 6 ans parce que j’écoutais beaucoup de musique classique avec mon grand-père. À l’époque, jouer du piano était un plaisir très personnel. Mes parents refusaient de m’écouter tellement j’étais mauvaise. C’est vers l’âge de 16 ans, en découvrant la guitare, un instrument plus convivial et moins encombrant, que j’ai eu envie de m’ouvrir aux autres en chantant.

Comment avez-vous débuté dans ce métier ?

J’ai participé à «The Voice», sur TF1, et je suis partie car on voulait m’imposer une chanson qui ne correspondait pas du tout à ma personnalité. Ensuite, je me suis inscrite à «Rising Star» sur M6, mais ça n’a pas fonctionné. Finalement, j’ai effacé de ma mémoire ces deux années à tenter ma chance dans ces télécrochets et je suis enfin devenue la personne que j’avais envie d’être. Refuser ces émissions m’a permis de grandir et de trouver mon propre univers.

Quel est votre style musical ?

Rock et j’écoute beaucoup de vieux rock parce que le rock actuel est plutôt une attitude et une manière de chanter qu’un style de musique.

Comment avez-vous vécu le succès de votre chanson «La Marinière» ?

Cette histoire est folle parce que je l’ai écrite en rentrant d’une soirée. Il était deux heures du matin et j’avais besoin d’évacuer des choses en racontant cette histoire.

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Quelle est la chanteuse rock avec laquelle vous vous sentez une filiation ?

Sans aucune hésitation, Izia.

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