«Homeland», saison 6 : l’espionne bipolaire revient au bercail
Dès ce mercredi à 21h45 sur Club RTL, place à une sixième saison inédite plus intimiste que les précédentes.
L’espionne bipolaire Carrie Mathison (Claire Danes) est de retour sur le sol américain avec sa fille (née de son union avec Brody) et bosse pour un cabinet d’avocats spécialisés dans la défense de musulmans discriminés. À la fin de la cinquième saison, l’ami-amant de Carrie finissait entre la vie et la mort. Peter Quinn (Rupert Friend) réapparaît en très mauvais état. Ici, on assiste à sa lente reconstruction, soutenu par Carrie.
Les Américains ont élu une femme à la tête du pays, Elizabeth Keane (incarnée par Elizabeth Marvel). L’intrigue politique se déroule entre la veille du jour de son élection et son investiture deux mois plus tard.
Lorsqu’ils ont imaginé cette saison (diffusée en 2017 aux États-Unis), les créateurs Howard Gordon, Gideon Raff et Alex Gansa présumaient viser juste. «Juste après l’élection de Trump, nous avons tous été inquiets pendant un moment en pensant que nous serions hors de propos», ont-ils confié. En réalité, au fil des épisodes, Elizabeth Keane vire de plus en plus autoritaire, mène une politique étrangère désastreuse et ne porte pas la CIA dans son cœur, au grand dam de Saul (Mandy Patinkin).
Finalement proche de l’actualité, «Homeland» traite aussi de thèmes forts comme les fake news, la désinformation et l’exploitation des données personnelles.
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