«Harcèlement scolaire, les Indiens contre-attaquent» : une lutte difficile, mais indispensable

L’avènement des réseaux sociaux a exacerbé le phénomène © France 2/416 Prod.
Aurélie Bronckaers
Aurélie Bronckaers Journaliste

Ce mercredi, France 2 place sa soirée sous le signe d’un fléau qui plombe les cours de récré, mais dépasse le strict cadre de l’école à l’heure des réseaux sociaux : le harcèlement scolaire.

Dans le documentaire (23.05) qui suit la diffusion du film de Grand Corps Malade, «La Vie scolaire» (21.10), un thérapeute suit quatre élèves en souffrance. Avec eux, il dégage des pistes pour contrer la violence sournoise et destructrice d’un phénomène qui ne faiblit pas. En Fédération Wallonie-Bruxelles, qui compte près de 900.000 élèves de la maternelle au secondaire, le harcèlement scolaire concerne un élève sur trois !

Selon le site airdefamilles.be, le harcèlement se différencie des autres formes de violence par trois caractéristiques essentielles : l’intention délibérée de nuire, même si le harceleur prétend qu’il ne s’agit que d’un jeu ou d’une taquinerie ; le caractère répétitif de l’agression qui se prolonge dans le temps ; et la disproportion des forces : il y a un dominant et un dominé qui éprouve des difficultés à se défendre. Et bien trop souvent, la victime n’ose pas évoquer la situation qu’il vit par peur de représailles ou par honte.

Parfois, l’issue peut être fatale, comme le rappellent les suicides de jeunes qui ont émaillé ces dernières années. La première solution ? Parler ! Deux numéros de téléphone (gratuits) à retenir : le 0800/95.580 pour les parents d’enfants victimes de violence, et le 103 pour les enfants eux-mêmes.

Cet article est paru dans le Télépro du 3/11/2022

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