Grégory Fitoussi : «Vivement des années folles !»
Dans «La Garçonne» (France 2), série policière inédite en six épisodes diffusée dès ce mardi à 21h05 sur France 2, il incarne un journaliste d’investigation aux côtés de Laura Smet.
Paris, les Années folles. Témoin du meurtre d’un flic par des agents de l’État, Louise Kerlac (Laura Smet) doit se cacher. Pour confondre les assassins, elle se travestit et intègre la brigade criminelle. L’acteur Grégory Fitoussi (44 ans) fait partie de l’aventure.
Qu’est-ce qui vous séduit dans cette série ?
Mon rôle évidemment, mais aussi l’histoire. Avec ses rebondissements et ses retournements de situations, elle est suffisamment complexe pour tenir en haleine le téléspectateur pendant six épisodes. La relation entre mon personnage et Louise me plaisait beaucoup parce que l’ambiguïté de leur rapport, passionnante à jouer, sortait cette histoire d’amour de la banalité.
Jouer le journaliste Roman Ketoff vous a-t-il amusé ?
Cela m’a surtout changé des rôles assez sombres que j’ai joués récemment. Roman Ketoff m’offrait l’opportunité d’interpréter un homme plutôt jovial, un mercenaire à la fois marginal et insouciant. C’est un électron libre qui se moque de ce qu’on pense de lui et qui exerce son job comme il l’entend. Il cherche la vérité tout en respectant une certaine éthique qui lui est personnelle. En plus, jouer avec Laura me plaisait énormément.
Comment avez-vous travaillé son look ?
Je voulais créer un personnage lumineux et plein de panache. J’étais ravi de porter la moustache, je trouvais qu’elle correspondait bien à son caractère bondissant, vif d’esprit, intelligent et joueur. Comme il se déplace à moto, ce qui à l’époque était assez rare, il fallait qu’il soit à l’aise et confortable, mais aussi élégant.
Aviez-vous déjà donné la réplique à Laura Smet ?
Non et lorsque j’ai lu le scénario, j’ignorais qui incarnerait Louise Kerlac. J’étais ravi que ce soit Laura parce que c’est une actrice instinctive et intelligente, un animal sensible.
Que pensez-vous de ces Années folles ?
Cette période m’intrigue à cause de l’euphorie d’après-guerre qui a provoqué chez les gens l’envie irrépressible de faire les fous. J’ai l’impression qu’on retrouve un peu cet état d’esprit actuellement. Après chaque énorme tragédie, il y a une espèce d’élan de vie et de folie qui s’emparent des gens avec une liberté assez fascinante. Ce serait bien que, dans un avenir proche, on connaisse à notre tour la joie de vivre des années d’insouciance et de fête ! (Rire) En tout cas, on le mérite !
Cet article est paru dans le Télépro du 27 août 2020.
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