«Ginny & Georgia» (Netflix) : loin des «Gilmore Girls»

Brianne Howey et Antonia Gentry se donnent la réplique dans une dramédie pour ados pas comme les autres... © Netflix
Aurélie Bronckaers
Aurélie Bronckaers Journaliste

La dramédie Netflix, disponible depuis le 24 février et toujours dans le Top 10 belge, s’annonçait comme un pétillant «remake» de la série culte «Gilmore Girls». Loin de la douceur édulcorée d’Amy Sherman-Palladino, «Ginny & Georgia» mêle criminalité, vies de couple alambiquées, racisme et enfance chaotique, pour donner naissance à une relation bouillonnante entre une mère et sa fille.

Pitch : Ginny, adolescence mal dans sa peau, se sent souvent plus mature à quinze ans que sa mère trentenaire, la pétulante et irrésistible Georgia Miller. Après des années de cavale, la mère célibataire n’aspire qu’à poser définitivement ses valises dans la pittoresque Nouvelle-Angleterre pour offrir à sa famille ce qu’elle n’a jamais eu : une vie normale. Mais les choses se compliquent quand son passé vient menacer leur nouvelle vie…

Enfance brisée

D’un premier abord, «Ginny & Georgia» a tout l’air d’une fiction ordinaire pour ados. L’intrigue prend une tournure inattendue grâce au personnage de Georgia, interprétée par Brianne Howey («L’Exorciste», «Batwoman»), une mère déjantée adepte des talons hauts, de robes moulantes et d’arnaques.

Sur base de flashbacks, nous suivons son enfance tourmentée par un beau-père violent, une grossesse précoce et la précarité. Mère célibataire de 30 ans à la rancune tenace et à l’élégance déroutante, Georgia, née Marie, a toujours dû se débrouiller seule et n’hésite pas à utiliser son charme pour obtenir gain de cause dans «un monde conçu par les hommes», explique-t-elle en voix off.

Cette ténacité, elle l’a transmise à sa fille, 15 ans, avec qui elle partage une relation… explosive !

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Telle mère telle fille

Si Virginia (Antonia Gentry), surnommée Ginny, est à l’opposé de sa mère, – elle est brillante, passionnée de littérature, terre à terre, émotionnelle -, elle tient de sa personnalité quand il s’agit de défendre ses convictions. Métisse, elle est confrontée à un racisme constant, trop blanche pour les noirs et trop noire pour les blancs, et n’hésite pas à exprimer son féminisme quand un cours sur Jane Austen fait débat.

La dynamique du duo mère-fille est épatante !

Une saison 2 en perspective ?

Sarah Lampert, showrunneuse de la série, ne s’attendait pas à ce succès retentissant. Depuis sa sortie, «Ginny & Georgia» est le programme numéro 1 dans de nombreux pays, notamment en Belgique. Interrogée par TVLine, elle espère qu’une nouvelle salve d’épisodes pourra répondre aux nombreuses questions laissées en suspens.

Autre indicateur pour une seconde saison : Netflix a dévoilé un «After», où des membres du casting discutent et décortiquent la série. Il ne reste plus qu’à attendre le renouvellement par la plateforme pour que les fans soient soulagés.

Pour rappel, les dix épisodes de la série sont disponibles sur Netflix.

La bande-annonce :

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