Garou : «Je suis certain que nous entendrons parler plus tard de certains de nos jeunes talents»

Garou : «Je suis certain que nous entendrons parler plus tard de certains de nos jeunes talents»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Ce samedi 20 septembre à 20.55, TF1 diffuse la finale de «The Voice Kids».

À cette occasion, voici une interview de Garou, coach de l’émission.

Comment avez-vous vécu cette expérience si particulière avec des enfants ?

C’était fantastique ! J’ai vécu cette aventure à 200 %. Dès les premières auditions à l’aveugle, Jenifer, Louis et moi avons tout de suite été impressionnés par le niveau de ces jeunes talents. À chaque note de musique, je n’avais qu’une envie : buzzer ! Ce programme est une montagne russe d’émotions. Nous oscillions entre rires et larmes. Je ne m’attendais pas à être aussi bluffé ! La mécanique de ce format est très «friendly» avec les enfants et les auditions à l’aveugle ont été de purs moments de bonheur. En écoutant la petite Gloria, haute comme trois pommes, reprendre «La Vie en rose» d’Edith Piaf avec une telle justesse, on ne peut qu’être ébloui ! A 6 ans, elle a une simple envie naïve de chanter. Son innocence est d’une grande beauté. En participant à ce programme, ces enfants férus de musique ont l’occasion de vivre une expérience unique sur un grand plateau de télévision et devant un public. Peu importe le moment où s’arrête l’aventure, ils ont de toute façon tout gagné en participant à «The Voice Kids».

Quel coach avez-vous été face à ces talents en culottes courtes ?

Je me suis rendu le plus disponible possible pour être à leur écoute et répondre à leurs nombreuses questions. Ils avaient soif de conseils et il a fallu que je sois moi aussi à la hauteur ! Je me suis vraiment senti à l’aise car je suis resté un grand enfant et j’en suis fier. Nous avons opéré du coaching de groupe afin de préparer les battles, avec trois talents. Je les ai mis en confiance en leur donnant des clés pour aborder le chant. Sur le plan vocal, la voix des talents risque naturellement de changer mais la façon d’approcher une chanson ou encore le phrasé sont des éléments importants qu’il est nécessaire de maîtriser le plus tôt possible. J’ai apprécié ce rôle privilégié de formateur car notre mission, en tant que coachs, est de leur montrer la voie. Les enfants étaient très réceptifs, s’écoutaient les uns les autres et il régnait un vrai esprit de troupe. Dans la version adulte de The Voice, je suis toujours à la recherche d’une authenticité, d’une pureté à travers une voix. Chez les enfants, cette fraîcheur est instantanée.

Leurs choix musicaux vous ont-ils surpris ?

Ils sont certainement infl uencés par un répertoire jeune, mais je soupçonne la plupart d’entre eux d’être fortement imprégnés des goûts musicaux de leurs parents. Enfant, je ne jurais que par Elvis car mon père écoutait le King en boucle. Nombreux sont ceux à avoir choisi des titres anglo-saxons et force est de constater que leur accent est bon ! Je me suis même parfois demandé si j’avais face à moi des chanteurs français… ou anglais ! C’était bluffant ! J’ai toujours été convaincu que le talent n’attend pas le nombre des années. Cette aventure en est l’exemple et je suis certain que nous entendrons parler plus tard de certains…

Entretien : Jean-Marc Melen

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