«Gardons la banane !» (France 5) : à plein régime

Contrairement aux apparences, le bananier n’est pas un arbre, mais une herbe © France 5/Galaxie Presse

Qualifiée à tort de bombe calorique, la banane apporte plein de nutriments parfaitement protégés par sa peau : potassium, sélénium, magnésium, manganèse et vitamine B6. Blindée de tryptophanes (un des neuf acides aminés essentiels à l’homme), elle est aussi un antidépresseur naturel et met de bonne humeur. Ce mardi à 20h55, France 5 lui consacre un documentaire.

Chez nous, la banane a détrôné la pomme. Chaque Belge en consomme huit kilos par an. Ce fruit tropical déteste le froid des frigos, fond en bouche, est dépourvu de pépins et noyaux. Avec ses vingt millions de tonnes écoulées, la Cavendish est l’espèce la plus célèbre.

Ce soir, un documentaire de Meriem Lay en épluche le périple, des champs à l’assiette. La standardisation de la banane oblige à des tests incessants, une esthétique parfaite et son lot de gaspillage. Le moindre défaut est pris en compte.

À travers son enquête, la réalisatrice a découvert un colosse au pied d’argile : la production intensive de Cavendish la fragilise et une maladie menace de la faire disparaître. Du coup, on apprend que des scientifiques se coupent en quatre pour créer de nouvelles variétés.

«Le bananier n’est pas un arbre, mais la plus haute des herbes. À l’intérieur, ce sont des limbes qui s’enroulent les unes autour des autres pour former cet espèce de tronc», explique Nancy Bureau, directrice du musée de la Banane à Trois-Rivières, en Guadeloupe.

Il meurt une fois qu’il a donné ses fruits…

Cet article est paru dans le Télépro du 21/10/2021

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