Un spectacle à voir ce samedi à 21h10 sur France 4.
En vingt ans, le cirque Phénix s’est imposé sur la scène mondiale, attirant plus de huit millions de spectateurs. Son fondateur et metteur en piste de spectacles grandioses («CirkAfrica», «CirkaCuba», «Les Étoiles de Mongolie – Nomade»…), Alain Pacherie (76 ans), est fils de forain et petit-fils de trapéziste.
En 2021, il a imaginé «Gaïa», un show 100 % féminin en hommage à la célèbre déesse grecque, qui réunit des étoiles de sept pays, du Japon à l’Argentine et au Portugal. «Cela n’a pas été le casting le plus facile puisque la majorité des circassiens sont des hommes», a-t-il confié.
Au menu, des virtuoses du monocycle, des jumelles spécialistes du cerceau aérien, un trio d’Éthiopiennes pour un numéro unique de mains à mains, un duo hongrois monté sur patins à roulettes, des clowns ballerines reines de crêpage de chignon et une contorsionniste française à skis.
«Anaëlle Molinario est une de mes fiertés. Un numéro de contorsion burlesque, c’est rare», souligne Alain Pacherie. Au total, quarante artistes évoluent sous le chapiteau, accompagnées d’un orchestre de dix musiciennes.
«Alain fait du grand cirque populaire, mais avec une ligne directrice et un style bien à lui», se félicite son amie Coline Serreau, réalisatrice de «Trois hommes et un couffin». Le Cirque Phénix possède son propre chapiteau, le plus grand au monde. Planté sur la pelouse de Reuilly, à Paris, il peut accueillir six mille spectateurs.
Cet article est paru dans le Télépro du 3/3/2022
