Frédéric Lopez dévoile «Un dimanche à la campagne» sur France 2 : «L’envie de partager !»

Pour le premier numéro, Frédéric Lopez recevra les rappeurs Bigflo et Oli, Charlotte de Turckheim et Barbara Schulz © France 2/Ingrid Mareski
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Ce dimanche à 16h55, l’animateur fait son grand retour sur France 2 avec un concept éprouvé, mais apprécié.

Ne dites plus «La Parenthèse inattendue», mais «Un dimanche à la campagne». Son créateur (et animateur), Frédéric Lopez ne s’en cache pas, les deux émissions seront très proches. Trois invités viennent passer 24 heures dans une maison, à la campagne, pour se confesser et raconter leur vie. Et comme il y a dix ans, pour atteindre la bâtisse en région parisienne, il faudra encore ramer, dans tous les sens du terme…

Votre retour était plutôt inattendu…

En effet, je n’avais pas programmé de revenir. J’avais arrêté la télé il y a quelques années, de manière presque naturelle… J’en avais marre de dire «adieu» en terre inconnue. Mais je n’étais pas très loin des caméras puisque je produisais des programmes pour France 2. Contrairement à ce qu’on a dit, je n’étais pas reclus dans les Cévennes. (Rires)

«La Parenthèse inattendue» avait marqué les téléspectateurs !

Encore aujourd’hui, on continue de m’en parler. C’était une émission réconfortante, un peu comme un doudou. Mais il y a aussi un public qui ne connaît pas l’émission, parce qu’elle était diffusée trop tard le soir.

En quoi «Un dimanche à la campagne» sera-t-il différent ?

Nous ne visons pas le même public. Le dimanche après-midi, il sera beaucoup plus large. Pour le concept, ce sont trois personnalités qui viennent dans une maison à la campagne, loin du tumulte, dans une sorte de bulle, pour y raconter leur itinéraire et échanger. Ce qui est important, c’est d’évoquer aussi bien les succès que les échecs. D’où ils viennent, où ils vont, quel est leur moteur, les obstacles qu’ils ont rencontrés et comment ils les ont surmontés. Nous allons tester des nouvelles séquences au fur et à mesure des semaines, en gardant les fondamentaux comme l’arrivée en barque. C’est notre signature.

Garderez-vous aussi la pièce mythique de la maison, le grenier ?

Dans «La Parenthèse», le grenier symbolisait le moment de parler de son enfance. Et il a marqué les esprits… Ce ne sera plus un grenier, mais une grange qui accueillera ce type de confidences. La chronologie de la narration sera cependant la même.

Comment déterminez-vous le cocktail magique des invités ?

C’est une formule assez complexe. Nous essayons de choisir des personnalités de générations différentes, qui ne se connaissent pas et qui n’évoluent pas dans le même milieu. C’est subtil et très souvent, la mayonnaise prend. Il faut une générosité de la part de l’invité pour écouter les autres pendant des heures. Quand c’est pour de la promo, l’artiste vient 15 minutes en plateau, ici, il est embarqué pour 24 heures. C’est donc notre critère n° 1 : avoir l’envie de partager.

Cet article est paru dans le Télépro du 20/10/2022

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