Frédéric Etherlinck («Les Traîtres» sur RTL-TVI) : «J’en ai reçu, des coups !»

«Les producteurs cherchaient tout sauf un animateur de télévision», confie l’ancien chanteur © RTL Belgium/Karimbo
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Ce mercredi à 20h35, RTL-TVI lance «Les Traîtres», un nouveau jeu sur l’art de la traîtrise, mené par l’ancien candidat à l’Eurovision.

Un château du Namurois, un châtelain, quatorze candidats issus des téléréalités maison et 40 kg de lingots d’argent à gagner. Ce sont les ingrédients du nouveau divertissement de RTL-TVI, «Les Traîtres».

À l’image des jeux «Cluedo» et «Les Loups-garous», les «fidèles» devront mener l’enquête au travers d’épreuves pour dénicher parmi eux qui sont les «traîtres». Et tous les coups seront permis entre alliances, complots et trahisons. D’assassinats en bannissements, ils s’élimineront les uns les autres avant la grande finale…

Dans le rôle du châtelain meneur de jeu, Frédéric Etherlinck, comédien et chanteur, connu pour avoir représenté la Belgique au Concours Eurovision 1995 avec le titre «La Voix est libre».

Comment vous êtes-vous retrouvé dans un tel programme ?

Je n’ai jamais regardé une téléréalité de ma vie. Il y a trois ans, j’avais été contacté par la boîte de production Never Ending Story pour une émission d’humour… qui n’a jamais vu le jour. Mais le contact n’a pas été rompu et on m’a rappelé pour être la voix du conteur dans «Histoires de famille», sur RTL-TVI. Ensuite, tout s’est emballé et on m’a proposé ce concept de téléréalité hollandais. Les producteurs cherchaient tout sauf un animateur de télévision…

Ont-ils plutôt été séduits par une voix ?

Probablement et elle a un rôle très important : c’est le pouvoir sur les participants. Ce qui est très drôle, c’est que ma voix résonne dans ce château, ça donne un effet caverneux, en plus de mes chaussures qui claquent au sol. Les candidats m’ont avoué que les premiers jours, ils avaient vraiment peur de moi ! (Rires)

Qu’est-ce qui sous-tend le jeu ?

Les grands travers de la vie, les sourires, les traîtres, l’appât du gain. Jusqu’où les candidats seront-ils prêts à aller pour piquer un lingot à l’autre ? J’y vois un mélange de «Koh-Lanta», «Fort Boyard» et «Cluedo», avec du pognon au milieu. Le tout dans un élégant château où je vais tenir plus un rôle de châtelain que d’animateur.

Comment l’avez-vous appréhendé ?

Après l’Eurovision, je me suis produit lors de nombreux galas et la vie était belle. Mais j’ai aussi découvert que tout le monde n’était pas heureux de ma réussite. J’ai reçu des coups et connu la traîtrise ! Aujourd’hui, j’ai 53 ans, tout est derrière moi. Je suis prêt pour ce genre d’exercice. Je l’ai fait avec le cœur et je suis fier de la qualité du programme. Il a de la «gueule» ! Je rêve déjà d’une deuxième saison…

Vous aimez le «Cluedo» ?

«Colonel Moutarde», «Mademoiselle Rose», «Madame Pervenche», «Professeur Violet»… tout ça me parle. Dans «Les Traîtres», il y a une vraie histoire qu’on peut suivre même si on ne saisit pas les règles. Les candidats sont tellement touchants, on a envie qu’ils gagnent. Mais le tout reste loyal et bon enfant.

Cet article est paru dans le Télépro du 25/11/2021

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