Fred Testot : «La famille est un sujet fort !»
Nouvelle série sur France 2, «Faites des gosses» explore le quotidien de trois familles qui se connaissent grâce à leurs enfants. L’acteur Fred Testot incarne Serge qui, avec son épouse Anissa divorcée de Clément, forment une famille recomposée.
Pour quelle raison avez-vous accepté de jouer dans cette série ?
Cultivant une profonde amitié pour Philippe Lefebvre, acteur et réalisateur de cette série, travailler avec lui était un privilège. Et puis la lecture du scénario m’a profondément ému. En tant que spectateur, j’aime ce style d’écriture, j’étais donc ravi d’y jouer un rôle. Cette idée de mettre en contact des gens très différents, grâce à leurs enfants, est géniale. Je l’ai moi-même vécu : grâce à l’école, j’ai fréquenté des gens que je n’aurais pas pu rencontrer ailleurs. En soit, la famille est un sujet très fort parce qu’on peut y trouver une vraie amitié, de l’entraide, de la solidarité. C’est super agréable de jouer des rôles qui nous interpellent.
Quel est votre rapport à la famille ?
Je la déteste, personne ne s’entend, je n’ai pas de famille, j’ai été élevé dans la jungle (rire) ! En fait, je n’aime pas trop parler de ma vie privée car cela ne présente aucun intérêt. Surtout, je n’ai connu aucun problème avec ma famille. Je n’ai pas traversé de crise d’adolescence, je n’ai jamais galéré ni à l’école, où j’avais toujours la moyenne, ni pour rentrer dans une discothèque. En fait, je n’ai aucune anecdote croustillante à raconter sur ce sujet.
Pour incarner un personnage comme Serge, être humoriste à la base était-il un atout ?
Je ne me considère pas comme un humoriste, mais comme une personne aimant l’humour et qui a eu la chance de jouer des sketches à la fin de la grande époque de Canal +. Je me sens plus comme un comédien qui apprécie les rôles dramatiques, mais qui essaie de ne pas se cantonner à un seul genre car ne jouer que le drame peut, au bout d’un moment, être plombant. Cette série mélange l’émotion et l’humour, c’est ce que je préfère.
Découvrez la suite de cette interview dans le magazine Télépro du 2/1/2020
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